28 février 2006

blabla et patati

Ma fille de cinq ans doit être née avec l'option "loquace/bavarde/prolixe".
Hier sur le trajet de retour de l'école, elle a parlé sans discontinuer. Si si, c'est possible (mais tais tois je paaarleuh).

ça donnait

Oh maman on mange quoi demain à la cantine? Des beignets au chocolat? Miam, moi j'adore ça les beignets en chocolat (enthousiaste). Comment on fait les beignets en chocolat? Tu sais les faire toi maman les beignets en chocolat? L'autre jour j'ai mangé tous mes beignets de courgettes. C'était bon. La prochaine fois, tu pourras faire des beignets de chou-fleur? C'est bon le chou-fleur. Mais tu sais c'est quoi mon légume préféré? Ce sont les épinards (véridique). J'adore ça avec de la crème fraîche et des pâtes, c'est trop trop bon. Après j'aime bien le chou-fleur et les carottes. Mais ce que je préfère, c'est les épinards.

A ce moment là, on voit un gant abandonné sur un buisson. Elle le fait tomber. Je lui demande de le remettre sur le buisson.

Oh mais c'est à qui ce gant? C'est à papa? Non? Alors c'est à toi? (et tu crois que je le laisserai sur le buisson? hum). C'est à une dame ou à un monsieur? Ben moi mes gants ils sont comme les tiens, sauf que les miens y'a des petits ours dessus. Quand même j'espère que ce quelqu'un qui a perdu son gant va le retrouver, mais là où on l'a mis on le voit bien tu ne trouves pas maman? Pourquoi les gens ils ont perdu leur gant? Et la couleur préférée de papa c'est le bleu. Moi je préfère le rooooooooose. Et toi maman?

Là Mini lui dit qu'elle a fait une grosse sieste.

C'est bien, tu es grande Mini, tu as dormi! Tu sais pourquoi elle a bien dormi maman? C'est parce que je n'étais pas là. J'étais sûre que tu ferais bien la sieste Mini, j'y ai pensé quand j'étais à l'école, je me suis dit tiens, Mini doit faire la sieste là elle doit dormir. C'est merveilleux et fantastique maman.

Elle voit un camion peinturluré tagué.

Han c'est kiki a peint sur le camion? Moi une fois j'ai vu un camion dessus y'avait de la peinture aussi. C'est n'importe quoi de peindre sur les camions! A chaque fois que je vois un camion, y'a des choses écrites à la peinture dessus. Normalement, c'est pas comme ça qu'on fait de la peinture! On prend une feuille et un tablier, hein maman? Regarde ce camion tout dessiné! C'est pas beau, le monsieur qui conduit le camion ne doit pas être content de voir son camion tout plein de peinture comme ça.

Elles vont jouer près du prunus en bas de l'immeuble.

Han les poubelles aussi sont pleines de lettres à la peinture! Nan mais je rêve ou quoi?


Je ne m'ennuie jamais, elle a toujours quelque chose à dire. Par contre, quand elle fait des bêtises, c'est sa soeur son avocate qui prend sa défense. Elle hurle: "Noooooon! pas ma Nounette! C'est MA Nouneeeeeeette! Pas punie, nooooooooooooon, c'est ma Nounette!", avec de tels aigus, c'est hallucinant.

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25 février 2006

j'aime les doudous

Bon.
J'ai l'impression très vive que je suis allée trop loin dans mes propos en ce qui concerne Christophe, le doudou de ma fille. Trop de cynisme et de méchanceté tue ce qui restait de traces d'humour, je le regrette d'ailleurs.
Je n'ai aucunement l'intention de m'en débarasser, comme je refuse de jeter ne serait ce qu'une seule des innombrables peluches de mes enfants.

Une fois, j'ai même téléphoné au fabriquant de doudous de ma fille (15 mois) parce que j'avais perdu (enfin, quelqu'un l'avais pris dès que j'ai eu le dos tourné, quand j'y suis retournée cinq minutes après, il avait disparu) son doudou aux urgences pédiatrie, puis fait cinquante kilomètres pour retrouver le même. J'en avais pris deux, d'ailleurs. Depuis, il n'en reste qu'un, elle a perdu l'autre.




Doudai est ravagé de la face, doudai est usé, doudai le lutin n'en peut plus. Mais il sait rester fort, malgré tout. Le voici qui pose avec Christophe.





Croyez-moi les gens, je suis une grande sensible même si des fois je présente les choses de manière un peu abrupte (même si je le trouve moche Christophe uhuhuh). Ces doudous ont leur histoire, et avec eux je revois mes filles bébés, et c'est irremplaçable.

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24 février 2006

et j'ai crié, crié, criéééhé

Bon voilà.
Je ne peux plus supporter Christophe.
Il a beau dire les mots bleus, les mots qui se disent avec les yeux, j'ai dépassé les limites.
Je ne parle pas du chanteur, mais d'un favori de ma fille.
Elle traine avec lui depuis cinq ans, c'est insupportable.
Il pue, il ressemble à une loque, je le trouve moche. Mais elle l'adore.
Dilemne.
Que faire?

J'ai réussi à prendre une photo de Christophe ce matin, il ne s'y attendait pas et vous pouvez contempler son petit air narquois, ce qui lui confère une insupportabilité maximum. Mine que rien là, mais il m'énerve quand même, malgré tous les efforts qu'il fait pour garder un contact amical avec moi, je n'y arrive pas.




Vous avez vu ce minable?
Ma fille l'aime, c'est son doudou, et depuis un mois elle ne l'appelle plus "doudou" mais "Christophe". C'est très agaçant. Cela donne une sorte d'humanité à cette chose, non?

Comme si elle n'avait pas assez de peluches comme ça...



Au secours.


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19 février 2006

quatre (trois deux un zéro: partez!)

Les questionnaires du web, hum, very interesting, thank you very much a n g e l, tu es vraiment une amie que j'aime toi tiens. Bon cette fois c'est pas sept, c'est quatre.
Allons y gaiement.

4 jobs que j'ai eu dans ma vie:
- caissière d'une station service. Uhuhuh, j'avais même pas mon permis et c'était à plus de cinq kilomètres de chez moi (en pente, ne me sous-estimez pas). Je commençais à six heures du matin des fois, ou alors je finissais à 22 heures. Tout pourri. J'y allais à pied, et me balader à cinq heures du matin dans le noir, oué, j'en garde un souvenir immémorable. Et tous les gens qui se barrent sans payer, dans le genre, c'est impressionnant.
- caissière à la keufna: no comment.
- distributrice de prospectus et de journaux: trop pourri, j'essayais vraiment les jobs extrêmes.
- et un jour j'ai passé le concours de professeur des écoles. Je le suis toujours même si je n'ai pas exercé depuis...euh, non, rien.


4 films que je ne me lasse pas de regarder:
- Pouic-pouic. Je connais tous les dialogues par coeur. Cherchez pas hein.
- Mary Poppins: j'aime.
- Pirates des Caraïbes, pour le personnage de Johnny Depp (j'assume farpaitement).
- O Brother, pour la BOF, et aussi pour George Clooney, et aussi pour le scénario. ça me fait beaucoup rire, tiens, je vais ptêtre le regarder ce soir.

4 endroits où je préfèrerais être là maintenant:
- chez le coiffeur, j'ai vraiment une coupe de cheveux trop moche, il serait temps de réagir.
- sur une plage de sable fin, à l'ombre des palmiers, avec mes enfants autour de moi qui s'ébattent joyeusement. Enfin, les deux grandes surtout. Le petit fait la sieste dans un hamac à bébé là. J'entends la mer et ses vagues....
- dans un beau lodge en Australie, avec mes enfants, et avec mes amis aussi, parce que.
- en thalasso thérapie, parce que j'ai toujours eu envie de tester. Ne me demandez pas pourquoi non plus.

4 endroits où j'ai habité:
- dans le château de ma grand-mère, très beau (mais bon)
- dans un appartement au quatrième étage d'où on jettait les poupées qui avaient été vilaines, avec ma soeur.
- dans un studio de 24m², quand j'ai commencé à travailler.
- dans le pavillon de mes parents, où j'étais persuadée avoir choisi la plus belle chambre, la plus coule et tout, alors qu'en fait c'était la plus petite et la plus moche.

4 endroits où j'ai passé des vacances:
- à la Cadière d'azur: on mangeait du melon le matin, il faisait chaud mais ça sentait bon.
- dans un chalet près du parc de la Vanoise: je me suis fait une entorse à 2500 mètres d'altitude, j'ai du tout redescendre à pied, imaginez la taille et la couleur de ma cheville une fois arrivée.
- à Bernex, en Haute-Savoie, au mois de novembre. Il pleuvait tellement fort tous les jours, que j'ai passé mon temps à dormir.
- dans un bled perdu avec plein de potes (désolée, je ne me souviens ni du nom du département, ni du hammeau): il y avait une piscine. Et on passait notre temps à jouer à des jeux crétins, et en plus on se filmait. Et il y en a qui jouaient de la musique, aussi.


4 émissions de télé que j'aime:
- D'îles en îles, l'émission d'Antoine sur Voyage. ça fait rêver (Antoine est un bon explorateur, mais il ne sait pas chanter).
- Kaamelott, même si je regarde peu, je rigole comme une baleine à chaque fois. Ils sont trop cons là dedans uhuhuh.
- Les clips. j'ai le câble et environ quinze chaînes. J'ai parfois une âme d'ado moi.
- Les émissions de Jamie Oliver. Avec angel, on est accros. Ben oui.


4 aliments ou plats que je préfère:
- les boules coco des restaurants chinois.
- les spaghettis à la sauce tomate, avec un peu de parmesan.
- le gâteau fondant au chocolat.
- la tarte au citron meringuée.

C'est pas calorique et pas du tout sucré tout ça.



4 websites que je visite régulièrement:
- amazonpointhéfère, le mal incarné
- le site de ma ville, même s'il est moche et mal conçu, pour regarder les menus scolaires (si je suis normale voyons)
- ebay, même si je ne pose pas beaucoup d'enchères.
- les sites de fringues

4 bloggeurs à qui j'envoie ce questionnaire
si vous l'avez déjà fait, et que j'ai trois métros de retard, mille excuses:
- Paula Roide
- Lulu
- Candy Froggie
- Toi, là, oui, toi.


Voilà. C'est tout. Merci de votre patience.

17 février 2006

bug hormonal

Cela fait deux mois que j'ai accouché. Deux mois très très courts, en fait, et plus le temps passe, plus je m'aperçois qu'il me faut du temps pour m'adapter. Si vous voyez dans ce message plusieurs fois le mot "temps", c'est normal, j'essaie de m'y faire, c'est tout.
Quand je pense à ma grossesse, finalement je retiens surtout à quel point le début a été cahotique, le milieu plein d'embûches et la fin ardue. Quels n'ont pas été les dommages causés par les hormones sur mon cerveau (deux hémisphères atteints)! Je croyais naïvement qu'une fois ces hormones évanouies, et bien j'allais retrouver mon impulsivité et ma rapidité d'esprit.
Que nenni les amis, je pense sincèremment, bien que cela me désole, que je suis atteinte pour la vie. Un petit peu comme si j'étais en permanence enceinte (je parle d'hormones et non d'état physique, bien sûr. Que les utopistes rayent définitivement toute volonté de grossesse dans mon corps, merci bien).

Exemple: hier, je tentais désespéremment (je ne sais jamais où se trouvent ces pénibles accents sur ce mot agaçant) d'imprimer, pour le gentil médecin qui m'a suivie tout au long de ma grossesse, un faire-part de naissance. Il faut bien sûr prendre en compte le fait que j'en ai déjà imprimé quarante-sept, sans trop de problèmes (juste un peu d'aide au début, après ça allait).

Et là, chers amis, j'ai bugué.

Parfaitement.
Partez sur d'autres horizons naviguer sur des blogs plus accueillants, ô gentils lecteurs! Sauf si ça vous intéresse vaguement de connaître la suite. C'est possible qu'il y en ai trois qui restent, c'est vrai quoi, cette histoire est passionnante.

J'ai donc, pendant un moment, quitté totalement notre système pour retourner sous celui qui s'était temporairement endormi en moi. Les hormones sont reviendues et ont mordu mon disque dur, mais alors d'une force, incroyable. J'ai cru un moment que ce n'était plus moi qui contrôlait ma petite cervelle, j'ai eu peur, et puis cette impression de déjà-vu, bouh brr.
Comme avant-goût, j'aurais du me méfier, la veille, lorsque je n'avais pas compris pourquoi cette photo, là, s'imprimait en géant sur mon petit format faire-part, alors que ce n'était pas du tout ce que j'avais demandé. J'avais cherché l'explication, et puis laissé tomber en me disant: "allez, va dormir, petit scarabée, tu trouveras la réponse demain, la nuit porte conseil". Et bien gaussez vous si cela vous plaît, mais la nuit, la réponse m'est venue comme le seigneur à ses fidèles. Mais oui bien sûr, je n'avais pas sélectionné le bon format de papier! (je vous entends rigoler, j'ai pas fini, soyez discrets, je suis extrêmement susceptible). Forcémment, le format A4 sur une feuille A5, hum, ça tournait en eau de boudin grave cette affaire.
Forte de cette expérience et illuminée par cette révélation nocturne, je me décidasse donc le lendemain à renouveller le processus et à réussir coûte que coûte cette impression. Il était dix heures du matin, j'avais quand même bien dormi, donc a priori en pleine possession de mes moyens. Pour imprimer le recto, no problemo, allez, me disais-je, dans cinq minutes je vais avoir fini et donc pouvoir vivre normalement. Je passe au verso. C'est là que j'aurais dû ressentir ces petits chatouillis des hormones, j'aurais du reconnaître ces garces mais elles m'ont eue alors que j'étais distraite, ce qui est très vilain.
Je mets donc le papier dans l'imprimante, paramètre correctement celle-ci, puis me lance dans l'impression.
Oh tiens, ça l'a fait à l'envers, le texte je le veux de l'autre côté et dans l'autre sens. Je change de côté le faire-part et l'introduit à nouveau dans l'imprimante. Et merde, encore raté. Punaise, ça m'échauffe grave cette histoire de sens, je cherche un moyen (vainement) pour corriger le tir et enfin y arriver.
Ce qui devait prendre cinq minutes prendra une demi-heure au bas mot. Je ne me suis pas chronométrée, quoique cela soit d'actualité avec tout ces skis qu'ils nous mettent à la télé. J'ai même été obligée de prendre un petit crayon pour me souvenir dans quel sens j'avais mis le papier la fois d'avant, pour ne pas reproduire la même erreur. J'avais le cerveau en ébullition. Rarement je m'énerve de la sorte.
Quand j'ai enfin réussi à tout imprimer correctement, je me suis prise pour...euh je me la suis pétée grave jusqu'à ce que je réalise à quel point la situation était ridicule.
J'étais soulagée, aussi.
Y'en a une là, avec tous ses boutons et ses diodes vertes, elle a failli trépasser dans d'atroces souffrances, pour m'avoir tenu tête. Bon, c'est quand même moi qui ai gagné. Nananananèreuh.
Quand je dis que les hormones me collent au cerveau, c'est pas possible autrement, des fois j'ai comme qui dirait un coefficient niaiserie maximum, ça fait peur.

14 février 2006

de la joie et de la bonne humeur

Souvent je me dis qu'il faut vraiment savoir ce qu'on veut dans la vie, parce que sans un minimum de tenacité, quand tout part en vrille, on renonce vite.

Exemple: régler les horaires d'un bébé de deux mois qui voudrait bien rester collé à sa maman 24h/24. J'y étais plus ou moins parvenue, il dormait de 19h30 à 4h30 du matin, ce qui nécessitait encore quelques petits réglages, mais grosso modo, cela restait un ensemble plutôt encourageant. La journée, pareil, faire en sorte qu'il sieste au moins quatre heures (pas d'un coup, soyons raisonnables, quoiqu'il en soit tout à fait capable). Les journées se ressemblaient, mais c'est carrément rassurant pour mon minimec, qui après tout n'a que deux mois et qu'il ne sait finalement pas grand chose. Cela donne un cadre de vie vous voyez, dans lequel il peut se fixer, et ça le rassure, du coup il dort mieux. Comme un cercle, d'habitude pas trop vicieux mais qui a commencé à le devenir depuis hier. Et oui, je me tape une gastro, vous savez le virus intestinal immondasse qui vous fait passer la nuit dans vos toilettes à attendre que l'intégralité de vos repas dominicaux y soient déversés dans un bruit désagréable et une odeur qui ne l'est pas moins. Ce n'est pas très sympa une gastro en temps habituel, mais quand on allaite, c'est un peu l'angoisse. Vu que je ne mangeais/buvais rien, j'avais peur de ne plus avoir de lait, donc j'avais tendance à donner le néné à mon fils plus fréquemment que d'habitude. On peut dire qu'il fallait que je le veuille réussi, cet allaitement, je vous le dis. Car avec des spasmes à vous tordre l'estomac en vingt-six mille morceaux, une nausée permanente et comme tout médicament un antispasmodique inefficace et un antinauséeux qui vous met dans les vapes, il fallait résister à l'appel du biberon de lait congelé (et oui, pour celles et ceux qui connaissent le tire-lait, les autres, imaginez).
Et voilà aussi que le père de l'enfant, voyant la mère nourricière affaiblie ne fait pourtant aucun effort pour que le fruit de leurs entrailles maintienne le rythme de ses journées passées. Il laisse ses deux filles, âgées respectivement de cinq et trois ans hurler dans leur chambre. Il se mêle de la partie, aussi. Ne respectant pas le sommeil du bébé. Ou alors il errait autour du lit dans lequel j'ai été confinée avec grand plaisir, n'en doutez pas, toute la journée d'hier. Errance accompagnée de hurlements de bébé furieux que son rythme ne soit plus respecté, et qui étant complétement épuisé par une journée de sommeil cahotique, ne trouvait comme réponse que les cris. Et moi, un peu paniquée par mon éventuel manque de lait, lui fournissait la tétée à la demande, sans me préoccuper dudit rythme. Il s'est réveillé trois fois cette nuit, ce qu'il ne faisait plus depuis au moins une semaine.
Résultat: tout est devenu anarchique alors que tout était à peu près organisé.
ça m'énerve.
Tout recommencer depuis le début. Sans compter que mon alimentation se résume à du riz et à de la compote, alors que je commençais à peine un régime. C'est frustrant et déprimant. Quand je disais qu'il fallait savoir être tenace, je vais pouvoir le prouver.

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09 février 2006

une piti chachon*

Ah je vous ai tous vus là, fans des ompus! Je sais que vous êtes là (mais non voyons je ne suis pas du tout parano!).

Voici pour votre plus grand plaisir quelques traductions de chansons enfantines, revues et corrigées par Mini, 3 ans et 4 mois. Oh bien sûr, c'est plus fun de s'amuser à chanter avec sa version à elle quand on connait la vraie version, ça lui confère un charme inexplicable. Comme si on chantait dans une langue étrangère un peu.

Voilà



Les petits poissons

Les petits poissons dans l'eau nagent nagent nagent nagent nagent
Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros
Les gros les petits
Nagent bien aussi
Les petits les gros
Nagent comme il faut

Traduction:
A piti pwasson da lo na euh na euh na euh na euh

A piti pwasson da lo na si ben que les ros
Les ro les piti
Na ben si
Les piti les ro
Na co il foooooo


Le petit chat triste

Mon petit chat pourquoi es tu si triste
Miaou Miaou
Mon petit chat pourquoi es tu si triste
Ma maman est partie pour chasser les souris
Tout seul dans mon panier moi je m'ennuie
Miaou miaou
Mon petit chat
Ne sois donc pas si triste
Ta maman reviendra
Et te consolera
Au chaud dans ton panier
Tu rêveras...


Traduction:
Ma piti chat pouqwa es tu si riste
Miaou miaou
Ma piti cha pouqwa es tu si riste
Ma maman est patie pur chacher les souwi
Tout seul da mon panié mwa je m'ennouie
Miaou miaou
Ma piti chat
Ne swa donc pas si riste
Ta maman reiendra
Et te selera
Au chaud da ta panié
Tu rrrrrrrrrêras!




Dans sa maison un grand cerf
Regardais par la fenêtre
Un lapin venir à lui
Et frapper ainsi
Cerf cerf ouvre moi
Ou le chasseur me tuera
Lapin lapin entre et viens
Me serrer la main


Traduction:
Dans sa maison un gand cerf
Egadait par la fenette
Un lapin enire à loui
Et raper ainsi
Cerf cerf ouvemoua
Ou le chacheu meuh tûra
Lapin lapin entévin
Me sewer la main!


Y'en a d'autres, elle prépare une compil exclusive bientôt sur amazonpointeffehère.

C'est très méchant de se moquer de ses enfants n'est ce pas? Surtout que je l'imagine dans quelques années écrire en langage SMS, et alors je regretterai cette douce période de son enfance où elle coupait la moitié des mots.


*une petite chanson


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08 février 2006

grr pff argh grr


Non je ne me suis pas transformée en femme des cavernes.

Je crois qu'aujourd'hui la perfectude mumesque m'a quittée.
Non qu'elle m'ai déjà atteinte, d'ailleurs, mais il y a de ces choses, de ces moments dont je suis terriblement lasse. Qu'il faille arriver aux extrêmités pour qu'enfin ce qu'on désire se réalise, et à ma petite échelle de mère de famille nombreuse, des fpis, je trouve ces moments terriblement agaçants.
Exemple:
Heure de la sieste. Oui, je me réserve deux heures dans la journée pendant lesquelles les enfants dorment ou se reposent calmement dans leur chambre. Elles font encore la sieste car se lèvent vers huit heures le matin donc le soir sont extrêmement ronchons si ne dorment pas/ne se reposent pas l'après midi.

Heure H: allez les filles, au lit, vous passez aux toilettes AVANT, pas de lever pendant la sieste. Vous pouvez prendre deux livres. Et surtout je ne veux pas vous entendre! D'accord maman.

Heure H+2 minutes: des piaillements intempestifs envahissent ma quiétude de l'après-midi. C'est ma fille cadette qui fait parler entre elles ses innombrables peluches éléphant. Ah oui, et un bandana qui parle, ça existe.

Heure+3 minutes: bon tu te tais maintenant, je ne veux pas t'entendre, ça suffit! se cache sous son plaid.

Heure +10 minutes: ça recommence. Ahooooooooom.

Heure+11 minutes: attention à toi, tu vas aller dormir dans la baignoire! Non, pas baiouare!
[Foutage de tronche ON]. Je reste zen, c'est ma deuxième nature.

Heure +20 minutes: cris stridents dans la chambre. L'éléphant chef de file a enclenché le mode suraigu. Je rentre très calmement dans la chambre. Bon on se tait maintenant ou ça va mal finir.

Heure+30 minutes: bébé tète. Filles ne dorment pas. Je trouve un moment pour déjeuner. Erreur. J'aurais du continuer de mon combat pour la sieste. Rest Fight.

Heure+42 minutes: j'ai envie de faire pipi. T'avais qu'à y aller avant. Je grince des dents.

Heure+1 heure: je prends toutes les peluches du lit de la cadette, espérant ainsi...juste espérant. Après une heure de blablatages entre peluches et elle-même, j'estime qu'elle n'a pas besoin de ses peluches pour dormir, puisqu'avec ses peluches elle ne dort pas. Vous suivez?

Heure+61 minutes: mes ompu mes ompuuuu crie crie crie se frotte les yeux recrie. Ben oui, tant pis, t'avais qu'à y penser avant de piailler.

Heure+73minutes: zéro minute de sommeil pour deux. Continuent de discuter mine que rien. Le message n'a pas du être clair.

Heure+82 minutes: plus de bruit c'est louche. ça ne va pas durer longtemps.

Heure+84 minutes: bouhouhou mes ompuuuuu bobo papa bouhouhou

Heure +95 minutes: vous n'avez toujours pas compris? ça va mal finir!

Heure+110 minutes: je prends toutes les peluches de la grande. Mes peluhuhuhuhches mes peluhuhuches pendant cinq minutes. En écho la petite: mes ompuuuu mes ompuuu.

Heure+120 minutes: punies jusqu'à demain. Plus de peluches. Peluuuuches Ompuuu. Apu ompu.

Heure+121 minutes: j'ai envie de faire pipi j'ai envie de faire pipi je peux aller faire pipi je peux aller faire pipiiiiiii (ad lib). AARGH


Je suis un chouïa énervée, surtout que Minimec a un rhume, tousse, éternue et a le nez qui coule. Elles sont donc consignées dans leur chambre sans peluche avec interdiction de se lever. Jusqu'à demain, sauf douche et toilettes (parce que je suis bien bonne). Je ne suis pas partisane de la fessée, j'en ai jamais donné, mais je pense qu'à ma place, beaucoup auraient craqué devant la relouserie des petites personnes. Et surtout ne me dites pas qu'il fallait que je les lève, que je les laisse jouer. Ah ben non, parce que je dois organiser un minimum mes journées pour que tout se déroule au mieux pour tout le monde (je vous rappelle que je suis seule contre trois, et même si je l'ai bien voulu, c'est pas évident tous les jours),et que si elles ne mettent pas un peu du leur, ça va pas le faire du tout.




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07 février 2006

glamour

Aujourd'hui 7 février 2006

Minimec, environ 4kg700 et 58cm a fait sa première nuit. En espérant que cela s'enchaîne, mais bon, en matière de bébés, rien n'est gagné. En fait, la nuit était légèrement décalée: 19h30 à 4h45.Un petit peu d'entraînement encore, on y croit. Zappée la tétée de 1h30. Et en plus, il s'est rendormi jusqu'à 7h30. Han la grasse matinée, c'est fou! Quand il m'a réveillée cette nuit, j'étais comme d'habitude dans le coaltar, mais d'une force incroyable, et je n'ai pas cru les chiffres du radio-réveil. En fait, ce sont mes nénés qui m'ont réveillée, ou plutôt l'espèce de marécage lacté qu'ils ont créé dans mon lit.


So glamour, isn't it?



Mon bébé aura deux mois la semaine prochaine (et oui, déjà, incroyable). Je me revois bien y'a deux mois, j'en pouvais plus tellement mon ventre était devenu bibendumesque. Aujourd'hui, c'est plutôt gélatineux (glamour is back).

Il faut dire que c'est plutôt un bon dormeur, quoiqu'on en dise et on se plaint toujours, il doit quand même dormir environ quatre à cinq heures dans la journée. Et il a aussi trouvé le moyen de sucer son pouce, ce qui est top chou (enfin pas à douze ans et quelques, comme j'ai pu le faire hein [ne pas le répéter]*trop tard* ¤la honte!¤)
Il gazouille et je craque, il sourit et je craque, il me fixe avec ses grands yeux bleus et encore je craque.

Par contre, il a perdu tous ses cheveux sur le dessus du crâne, qu'il ne serait pas si jeune cet enfant, j'aurais cru qu'il désirasse cultivasse la ressemblance avec le beau Bruce.



Come on Bruce!

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02 février 2006

pas tarte

A l'instar d'Heidi, aujourd'hui, recette.
Pas n'importe laquelle, les zamis, car profondément facile à faire et réalisable avec des petits. Le mardi, avec Mini, on fait de la pâtisserie. C'est trop marrant, elle goûte la farine et les blancs d'oeufs, et même le beurre comme ça, cash. Et je fais en sorte qu'elle puisse faire le maximum de trucs pour qu'elle ai le sentiment et la satisfaction d'avoir fait elle-même.
Mardi, c'était:

TARTE AUX POMMES ET A LA NOIX DE COCO



Il faut:
Un rouleau de pâte feuilletée
Deux pommes
200g de compote de pommes
Un sachet de noix de coco râpée
20 grammes de farine
150g de sucre
50 g beurre
1 oeuf




Placez la pâte feuilletée dans le plat à tarte puis étalez la compote dedans.

Coupez les pommes en quartiers et disposez les sur la compote.


Mélangez le beurre fondu, la farine, le sucre et l'oeuf.


Ajoutez la noix de coco.


Mélangez tout ça (mini l'a mis dans sa bouche et a goûté le mélange: c'est très bon)



Etalez la préparation sur les pommes.






Voilà, comme ça.


Faites cuire à 200°C pendant 30 minutes.

Voilà, c'est prêt.

Miaaaaam!


Super bon, pas diététique et économique.

01 février 2006

toc toc toc

Cela fait bientôt six ans qu'on habite dans cet appartement.
Six ans. Han.
Depuis le début, nous avons donc eu trois voisins (ou couples de voisins) différents. Juste au dessus de nous, s'entend. On habite au deuxième étage, et eux, au troisième.
Je sais que cela fait vieille bique de radoter sur ses voisins, mais bon, après tout, c'est mon blog et je chouine dessus si j'en ai envie.

Les premiers voisins
Un couple, environ 45 ans. Au début, on s'en plaignait vachement, on trouvait qu'ils faisaient du bruit. L'insonorisation est quasiment inexistante, c'est un vieil immeuble. Le sol te sépare physiquement de ton voisin du dessous, mais au niveau son, c'est comme si tu étais chez lui. Traîner les meubles sur le carrelage, faire tomber une réserve d'aiguilles à tricoter, ils détenaient le record 2001 des nuisances de la résidence. On croyait qu'on avait connu le pire? Ben non, on s'en est aperçu par la suite, il y avait bien plus pénible. Finalement, on ne les a pas connus assez longtemps, ils sont partis rapidement en nous laissant leur extrêmement vieux fauteuil tout râpé motifs fleurs (très confortable, ceci dit), dont on s'est débarassé récemment.

Les voisins du milieu

Ils ont très bien commencé en faisant des travaux. On (en fait, surtout moi) venait de supporter une année entière de perceuse, de marteau (celui avec un manche en bois, et l'autre, son pote, le piqueur, parce que vous comprenez bien, il fallait la mater, cette dalle en béton dans la cuisine) etc etc. Les voisins du rez de chaussée avaient donc eu la délicatesse suprême de commencer leurs travaux dès mon retour de la maternité avec Nounette. J'en avais bien besoin en plus, hein.
Bref.
Ceux du dessus ont commencé leur perceuse. Insupportable. Je suis donc montée leur demander s'ils ne pouvaient pas arrêter de percer, juste pendant une heure ou deux, le temps que mon bébé d'un an fasse la sieste. C'est la moindre des choses, non? Une vieille chnoque (schnok? chnok?) m'a répondu que c'était absolument impossible. Comment ça m'a énervée! Faut pas me chercher, moi, quand je suis sous l'emprise des hormones (j'étais enceinte de Mini, d'un mois) et que mes tympans menaçaient d'imploser sur place. Je lui ai demandé d'être compréhensive. Elle n'a pas voulu céder. Je l'ai insultée (vieille conne, j'ai dit). C'est pas du tout mon genre, ne me prenez pas pour une harpie non plus. D'habitude, je suis quand même très diplomate, parfois trop même. Mais là, c'était pas le moment.
Ensuite, un couple de jeunes (dont la mère de l'un devait être ma vieille conne) s'installa. Oh punaise. Ils invitaient leurs potes toutes les semaines, puis tous les deux jours. Ils jouaient à la playstation super fort, on avait l'impression d'y être aussi. Les jeux de ouature là, vous savez? Avec un bébé de quelques semaines, on était ravis. Ils jouaient aussi de l'instrument australien dont je n'arrive jamais à me souvenir du nom, super tard hein, pas en milieu d'après midi. Je ne sais pas combien de fois on est montés chez eux pour leur demander de la mettre en sourdine. Puis, ils ont eu un bébé. On ne les a plus jamais entendus. Mouarf ahahahah uhuhuhu. Ils étaient gentils, mais ils ne faisaient pas attention. Je crois qu'ils se sont rendus compte de ce que c'était d'avoir un bébé.
Puis ils sont partis.

Pour laisser la place à
SUPER VOISINS


taaaadaaaaaam!!

L'air maussade, jamais un sourire, une moue pas aimable en permanence sur la goule. Limite ils ne te tiennent pas la porte. Tu as du mal à leur arracher un bonjour, ou un bonsoir. Ils ont l'air d'avoir des amis, ou bien ils font partie d'une secte de pas-aimables-de-la-face, mais en tout cas ils ont toujours plein de gens chez eux. On ne les entend jamais rigouler, faut pas déconner non plus. Mais par contre, ils parlent super fort, ils marchent avec des pompes à talons sur le carrelage à minuit, ils tirent les meubles à une heure du matin. Ils sont trop forts. Généralement, quand ils rentrent le soir, on est au courant. Un troupeau d'éléphants en train de charger dans le couloir? Non non, c'est juste Monsieur Voisin, ou Madame Voisine qui rentre. Il est 19h? Non non, ils est 23h30. Je suis sûre que toutes les mamies de l'immeuble flippent et ont leur oeil vissé sur leur judas. Non non, ce ne sont pas des vilains voleurs mesdames, ce sont les désagréables du troisième qui se laissent aller.
Et ils se permettent de te dévisager quand tu les croises dans le hall, genre eux c'est la quintessence du look magnifique alors qu'ils sont en survêt. C'est très agaçant. Puis ils fusillent ton môme (au pluriel, le cas échéant) si celui-ci parle un peu trop fort. Genre ils ne se sont pas entendus à deux heures du matin, eux.
Mais non voyons, je ne suis pas parano.

Je ne sais pas si je pourrais un jour profiter d'un pavillon en Lozère, ou dans la Creuse, perdu au milieu de nulle part (faut que je vous parle de ma terreur de l'homme à la hache), sans voisins. J'aime les gens, finalement (pas tous, ne nous voilons pas la figure non plus, je ne suis pas Mère Teresa).