Frites congelées

C'est vrai, quoi, c'est une sacrée bonne idée, cette histoire mystérieuse de patates! Sauf que la seule à savoir comment toute cette histoire va terminer, c'est moi.

Le lundi au soleil (enfin, presque)

Aahhhh làlà, comment je déteste les lundis matin (surtout aujourd'hui).
La journée commence mal quand ton réveil sonne, donc te réveille, alors que toi, tu rêves encore de dormir encore un peu (allez, un tout petit peu, s'il te plaît, Monsieur RadioRéveil? Non? SNOOZE SNOOZE). Ben non, en fait, c'est impossible, il faut se lever, réveiller les enfants, leur donner leur petit déjeuner, faire les lits, habiller les enfants, descendre les escaliers avec les enfants, amener la grande à l'école, revenir, remonter les escaliers avec la petite dans les bras car elle ne sait pas monter les escaliers, ouvrir la porte, et ENFIN prendre son petit déjeuner à soi qu'on a attendu depuis le réveil (car avant, pas eu le temps). Tout ça, c'est ce qui se passe habituellement. Car aujourd'hui, ce fut différent. Déjà, la minimoi avait bu son bib comme une tartignolle, il a fallu que je la désape, et que je fasse tremper le pyj plein de chocolat au lait.

Bref, après avoir amené la grande (alias Nounette) à l'école, je me lance dans mon activité préférée du lundi: les courses (le remplissage de frigo, pas le PMU)


Déjà que j'étais épuisée par un marathon ikéa hier, ça promet.
Sans voiture, les courses. Avec la poussette. Et les super sacs recyclables champion.

Bref, je fais mes courses, je paie, je remplie mes sacs tant bien que mal. Sacs blindés super lourds. Comme je suis courageuse, je passe au magasin de bricolage pour acheter de quoi lasurer des chaises (et une table aussi, mais tout le monde s'en tape). Sacs over giga lourds, plus la poussette.

Cahin-caha, je rentre chez moi, je monte les sacs de 3 tonnes chacun. Je redescends les 2 étages. Je remonte ma fille de 11 kg et un 3è sac super lourd (arrondissons à 11 kg). J'ai fait de la muscu pour 1 semaine, au moins. Dos en compote, plus de mollets.

Là, j'étais quand même contente de moi, je me suis dit qu'enfin je vais pouvoir prendre une douche (je pue comme une carcasse de hyène). Et là, je m'aperçois que malheureusement, malgré un rythme cardiaque frôlant les 500 pulsations par minutes, je vais devoir retourner au supermarché. Je me suis trompée dans les couches, et puis j'ai oublié de prendre le classeur acheté pour l'école. Super. J'y retourne donc. J'en suis déjà à 5 km de marche, dont la moitié surchargée comme un yack.

Après ça s'est un peu arrangé, ma mère m'a invité à déjeuner.

Remarque, j'ai bien du rentrer chez moi. Je suis lessivée, je n'ai plus envie de sortir pendant 15 jours, le temps de récupérer. Enfin, j'ai pris une douche. Et bien figurez vous que j'ai perdu 1.5kg.
Le sport, ça paie. Mais bon, ce n'est pas très relaxant tout de même. J'eusse préféré un entraîneur à domicile (qui fait aussi les massages). On y pensera, la prochaine fois, ok?

Sand Oh

Tout à l'heure, on discutait tranquillement avec Angel, on parlait de voiture, de choses qu'on peut mettre dans le coffre tout ça, et aussi éventuellement comment on peu faire pour réussir à faire tenir un truc qui dépasse (un matelas par ex, n'ayons pas les idées mal placées voyons). Je lui dis donc: " oh bien, tu sais, au pire, on pourra bloquer le coffre avec un sandow". Elle fut épatée de mes connaissances techniques, et je lui expliquais donc ce qu'était un sandow.
Je me demande si je suis super claire, là, si?
Bref, sur ces bonnes paroles, je me dis: "tiens, pour qu'elle puisse mieux visualiser, je vais faire une petite recherche google images". Et hop c'était parti.
Alors je m'attendais à voir des images du genre:


Je fus particulièrement surprise que ce genre d'objet ne figure pas en nombre plus important dans cette recherche.Remarque, ptêtre qu'à "tendeur", j'aurais eu plus de succès.

Je trouvais également:


Je ne connaissais pas, et puis bon, je me disais quand même, il a le droit de s'appeller sandow, ce bel homme, c'est quand même autorisé, crébindiou.

Mais quand vous tapez sandow sur Google,vous tombez surtout sur des photos diverses et variées, dans de nombreuses postures, de l'homme le plus fort de son temps: Eugen Sandow.







Il en impose, hein?!?

Ici, on parle Mode

La mode, c'est hype (j'aime bien ce mot, c'est mode uhuhuhu).
De tous temps, il a été question de mode(s) (je vous vois trembler de peur "va-t-elle me faire un cours d'histoire? Argh, cliquons vite sur la petite croix en haut à gauche")
Ne tremblez pas!
Ce n'est que moi, je n'ai pas la prétention de connaître farpaitement l'histoire de la mode, je ne vais pas me la jouer de trop non plus, ça risque de se voir (parce quand on se la pète sur un sujet qu'on ne connait pas, vaut mieux avoir prévu suffisamment de munitions -de réparties- efficaces). Je disais donc: la mode, c'est à la mode. Attendez, je ne parle pas seulement de fringues, ça c'est facile, le grand défilé chez les couturiers, et l'année d'après, les modèles sont vulgarisés et vendus dans le catalogue de la Redoute (24h chrono). Je parle également de langage, de façon de vivre, de penser.
En 2004, le bio, c'est hype. Les OGM, c'est pas hype, par exemple. C'est cracra, les OGM.
En plus, tout ce qui est mode est méga reuch (riche, dans le langage lambda). Donc réservé à une minorité. Là arrive le fond de ma réflexion (mais non, je ne suis pas si bas de plafond que ça voyons!) : la mode est engendrée par la société de consommation, et la société de consommation engendre la mode. Et oui, il a fallu m'attendre pour cette puissante remarque. Et oui, pourquoi les pattes d'éf (j'écris comme je veux, d'abord, merde à la fin), c'est à la mode? Et les trucs détournés des 80's (fluo times)? Et ces espèces de pompes de boxer faussement féminisées? ça vient d'où, toutes ces modes?

Pour en venir à une réflexion purement personnelle, en rapport avec mon vécu, je trouve exaltant d'aller à contre courant. Quand c'était la mode du revival 70's dans les 90's (et oui, faut suivre), je m'habillais en hard-rockeuse. Uhuhuhu, vous pouvez rire, mais c'est vrai. Et je n'avais pas honte. Bon, maintenant, voilà ce que je me dis: c'était pas très féminin, tout ça.

Bref (javel dose? Javel dire à tout le monde!! Han punaise, ça m'a poursuivi jusqu'ici! Argh, je ne suis qu'une bécasse victime d'une pub aussi vieille que moi!). La mode, y'a les gens qui la suivent jusqu'au bout. D'autres qui se parent de détails de mode. D'autres qui s'en foutent. C'est vrai aussi qu'il faut vivre avec son temps. Tu mets un corset comme Polaire là chez Cali, tu as l'air légèrement out of time (je parle hype). Si t'es un mec et que tu te sapes en mousquetaire, ou alors en costume 3 pièces XVIIIè siècle, tu risques de rencontrer des gens qui te demanderont:"Tu l'as garée où, ta machine à explorer le temps?". Quand même, il faut observer les gens. Chaque âge a sa mode. C'est rare de rencontrer une mamie habillée en pattes d'éph et en haut moulant qui montre le nombril. Ou une ado avec une blouse. Heureusement qu'on s'habille pas tous pareil. Par exemple, les Papous, ils s'en foutent grave des dernières modes, eux. C'est bien d'avoir une pensée indépendante.

Donc je disais, la mode, ce n'est pas seulement les fringues. On dit que l'habit ne fait pas le moine, mais bon. Pourquoi les cathos intégristes d'en face s'habillent tous comme ma mère nous habillait au début des 80's (c'était déjà ringard à l'époque)? Parce qu'ils pensent pareil. Leur pensée n'évolue pas.
La société uniformise les individus, ou du moins cherche à le faire. ça passe par la bouffe, par les fringues, puis ça crée une façon de pensée qu'on croit différente, plus ouverte. Les gens se laissent façonner, modeler, c'est tellement plus simple de correspondre aux standards, hein! On en revient donc à la mode: elle contribue à tout ça. Faut voir les pré ados, et tout ce qu'on leur fait gober (protéger ses enfants revient à les aider à se construire une personnalité et une pensée propres, ce qui n'est pas évident de nos jours).

Moralité: ne te laisse pas avoir par la mode. La mode ne réfléchit pas, toi, SI.

Ah? C'était ça mon rêve?

Cette nuit, j'ai fait un rêve affreux.

On peut dire globalement que c'est un cauchemar, oui, dans ces cas-là, c'est ce qu'on dit. Je ne me souviens pas du tout de ce qui se passait, mais je me souviens parfaitement des protagonistes, mais pourquoi ce genre de choses reste toujours en suspens dans ma mémoire?
J'aurais pu rêver de beaux éphèbes, par exemple. ça aurait comme qui dirait annulé le mauvais sort. J'ai rien demandé, moi. Pourquoi moi? Hein?

Je dois trop m'imaginer des mondes parallèles, des trucs qui ne se passent jamais dans la réalité. A moins que le monde onirique (enfin, surtout le mien uhuhuhuh) soit complétement taré. Ce qui doit être quand même le cas, quelque part. Enfin, considérons 2 minutes l'expression "Il réalisa son rêve": je trouve ça fort raisonnable. Enfin, ça dépend ce qu'on appelle un "rêve". Pour ma part, c'est un truc qui se passe la nuit dans ma tête. Après, on peut dire qu'un rêve, c'est aussi un espoir, une envie, enfin, une petite bête du genre. Bref, revenons à mes moutons. Il paraitrait que je me disperse, mais que voulez-vous, j'ai un cerveau en ébullition. Je disais donc: bref. Mon rêve cauchemardesque.

Souvent, ça m'arrive de rêver de personnes, et après je ne me souviens pas du tout ce que les personnes ont pu faire. Heureusement, en fait.

Parce que les rêves de Lucette et du mystérieux voisin d'Angel, je m'en passerai bien.

Où il est question de préjugés

M'en voulez pas pour mon précédent message, mais j'avais envie de faire concis pour que tout le monde connaisse mon état d'esprit du moment. La rentrée, ça me gonfle. C'est vrai, quoi, je préfère les vacances.

Petite interruption: mes filles étaient en train de décoller les lattes du parquet

Bref, j'en étais où? Ah oui, les vacances. Pas de contraintes horaires, déjà. Enfin, c'est le plus important aussi. Parce qu'après tout, on court tous après le temps qui va beaucoup plus vite que nous. Donc les vacances sont terminées. La rentrée, c'est jeudi. Et oui, je vis dans une ville de débiles qui ont adopté la semaine de 4 jours. Je déteste la semaine de 4 jours. C'est une invention à la con (et pas seulement parce que ça tronque les vacances, hein, mais surtout parce que cela rallonge le temps scolaire, ce qui revient globalement au même).

La rentrée, ça me rappelle toutes mes rentrées, celle du CP où je ne voulais pas parler à la maîtresse, celle du CE1 que je n'aimais déjà pas la maitresse, celle du CE2 où je n'entendais rien (et ma mère qui m'a fait opérer le jour de la photo de classe, dans le genre), celle du CM1 et son affreuse instit (j'ai pleuré pendant 3 mois le soir en rentrant à la maison) , celle du CM2 et l'instit au nom d'arbre. Les rentrées du collège aussi. Privé, le collège. Han, comment je ne l'aimais pas, cette boite de merde. Genre élitiste et marques à donf, je crois que ça m'a dégoûtée. La rentrée au lycée et ses locaux tout neufs (ben quoi? Je les trouvais beaux, les garçons de terminale, hé). Mes rentrées à la fac, aussi. Enfin, toutes mes rentrées, quoi. Remarque, maintenant que je suis grande, ça aurait pu me faire un joli livret de souvenirs. Y'en a qui aiment, la rentrée. Moi, bof, en fait. C'est stressant. Surtout les vêtements choisis par ma mère. Je sais pas, mais ma mère, elle n'avait pas super bon goût. Bon, quand j'ai atteint un âge vénérable, ma mère a cessé de m'acheter des habits ringards tout pas beaux. Dieu merci. Les carreaux et le bleu marine, j'en suis revenue. J'ai du mal à concevoir d'ailleurs comment le bleu marine peut être une couleur à la mode. C'est trop moche, ce bleu bâtard, coincé entre le vrai bleu et le noir. Je ne peux m'empêcher d'avoir des a priori sur une personne qui porte du bleu marine. La personne peut être très sympa, ouverte, marrante, voire très beau et très sexy, mais moi, ça me bloque. J'en fais une affaire personnelle. Le pire, ce sont les jupes plissées. Et les pulls en laine qui grattent. Et les chaussettes. Pendant que j'y pense, je me demande si ça n'existe pas, les sous vêtements bleu marine ( les slips kangourous, les soutifs, les culottes à dentelle, les strings, tout ça...) Beurk!
Rien que de l'imaginer, non non, je ne peux pas, ce n'est pas possible, ça heurte tous mes préceptes de morale (si si, j'en ai, je vous assure). Je ne sais pas pourquoi, mais j'associe le bleu marine à des éléments douteux de ma famille, aux scouts, aux gens coincés en général. Si quelqu'un a un nom de personne s'habillant de son plein gré (donc dotée de toutes ses facultés mentales) en bleu marine et qui soit non seulement supérieurement intelligente mais aussi ouverte d'esprit, aimable, ayant des croyances religieuses modérées (au maximum), tout ça, prévenez moi. Oui, je l'avoue, j'ai des préjugés. Des énormes préjugés très moches qui entachent mon esprit de personne tolérante (même si je dis: beurk, c'est immonde les tripes à la mode de Caen alors qu'il faut dire: non, désolée, je n'aime pas les tripes à la mode de Caen, le goût m'est absolument insupportable, et l'odeur, je n'en parle pas).
J'ai tout avoué, j'espère que je suis à moitié pardonnée, quand même. Même si c'est pas joli-joli.

Faudrait que je détourne leur attention.



Vous avez vu, cette poule de Marjolaine a choisi le mec. Elle aurait pu prendre le chèque, tout de même. Elle est faible d'esprit ou quoi? (et merde, je recommence)

La rentrée, c'est pas bien

J'aime pas la rentrée, c'est tout.

Fuck you Marie-Nadège!

Pas merci au resto chinois, hein, j'ai été malade depuis jeudi matin, non stop, à rester couchée comme une grosse larve grabataire et sans rien manger de surcroît (ceci dit, ma balance n'a pas indiqué de perte incommensurable de poids, voire rien du tout, quelle pétasse).

Pendant tout ce temps, je n'ai pas approché l'ordi, ni même posé le pied à terre, si ce n'est pour des besoins naturels aggravés par une coquille saint jacques pourrie qui s'est introduite comme une malotrue dans mon menu du chef à 18 euros. Aaaaaah, je m'en souviendrai, de ce mollusque vaniteux qui pourrissait vaillamment dans le frigo du resto et qui a sauté dans mon assiette, pernicieusement et l'âme mauvaise, espérant ainsi adoucir sa fin pénible dans mon estomac. Sur le coup, je ne me suis pas méfiée, j'ai trouvé ça très très bon. C'est qu'ensuite, me levant comme dab le lendemain matin, que je me suis rendue compte de la supercherie. J'ai été eue (dans un premier temps, j'ai accusé le virus de la gastro, mais je trouve qu'il a bon dos, ce virus)! Bref, j'ai du rester alitée sur mon lit, sous ma couette, parmi mes miasmes et mes maux de coeur. J'ai dormi, mais la coquille saint jacques (appelons la Marie-Nadège), bref, Marie-Nadège n'a pas du tout aimé son séjour dans mes entrailles.
Pourtant, c'est plutôt sympa, un endroit sombre, chaud, parmi tout plein de viscères qui ne demandent qu'à être contaminées. Elle s'est dit:"Youpi youkaïdi, viva la vida, maintenant que yé souis toutal muerta, je vais lui en faire baver, à celle-là!" . Autant dire qu'elle a réussi son pari.

Restée couchée sans pouvoir rien faire, et a fortiori être obligée de se coltiner les JO (parce qu'ici, on sait profiter de la faiblesse des gens), j'ai eu une lente agonie. Mais contrairement aux pronostics assez défaitistes, je m'en suis sortie. Et ça va se payer. Je vais mettre Modern Talking en boucle, pour commencer.

Horloge, tais-toi

Ici, on peut voir combien de jours se sont écoulés depuis notre naissance.
ça n'a aucun intérêt, mais moi, ça m'amuse.
Bon, le truc hallucinant, c'est que j'ai bientôt 11000 jours, le 11 septembre, en plus.

Aujourd'hui j'ai 10 986 jours et quelques heures,donc. Hé bé, chuis pu toute jeune là.
Et puis ils te mettent aussi le résultats en heures:263 669 heures (tant que ça?)
15 820 150 minutes (aïe aïe aïe), 949 209 001 secondes (de mieux en mieux)

Je cherche à m'auto-convaincre que ce post a un quelconque intérêt, mais je sais bien qu'en fait, ben non.

Du grand portnaouak

Des fois, en traînant sur le web (je ne surfe pas messieurs dames, je traîne: c'est dommage, je préfère m'imaginer sur la vague, en tenue moulante avec mon bodyboard, plutôt qu'en tongs toutes pourrites avec une allure d'"escargot neurasthénique", expression que je pique à Angel parce qu'elle le vaut bien). Ma phrase fait 50 km de long, c'est pour embrouiller les gens.

Bref, je suis donc sur le ouèb (faisons court sans chercher à se justifier, n'est ce pas), et je tombe sur cette antiquité, et ça m'a beaucoup amusée, que des gens aient la nostalgie de garder des super ordinateurs d'avant qu'ils étaient énormes.
Je ne parle pas français, c'est parce que je suis toujours dans ma politique d'embrouilles que j'expliquais tout à l'heure.
Du coup je ne sais plus ce que je disais.


A force de vouloir embrouiller, je m'embrouille.


Embrouille étant mon mot préféré du jour.
Je trouve qu'il y a des mots marrants, en fait.On peut en adopter un, pour la journée. Aujourd'hui, le mien, c'est embrouille. C'est joli, hein, ce mot (et je ne dis pas ça parce que j'ai ENFIN vendu ma voiture)

Et puis voilà, j'ai envie de me montrer, d'être enfin reconnue pour ce que je suis vraiment, alors en exclusivité:

han la vache, ça casse le mythe!

Tu peux aussi essayer


Bon, après ce post complètement décousu, que rajouter?


d'accord je me tais

OCeaN aS ParaDiSe?

"Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer..."
Charles Baudelaire
L'idée qu'on se fait du paradis est bien intime, je me demande à moi-même ce que j'en pense, et je m'auto-interroge sur son existence (car il est coutume d'assimiler paradis à un truc religieux, du moins spirituel). Tout ce que je peux dire et avouer, c'est que pour moi le paradis est ici bas, et que certains l'abiment. Le paradis, c'est tout ce qui nous semble inaccessible, et qu'on ne peut conquérir. L'océan, on ne pourra jamais l'attraper, juste l'abimer. La nature finit toujours par reprendre ses droits (euh, ça c'est moi qui le dit).Je suis fascinée par l'océan.

Gné?

Si quelqu'un pouvait m'expliquer mathématiquement et scientifiquement ce truc hallucinant, je lui en serais extrêmement reconnaissante.

Je ne peux supporter qu'un logiciel, créé par des gens que je ne connais même pas, ait pu deviner dans mes pensées. Existe-t-il un moyen de contrecarrer cette chose? Parce que ça commence toujours comme ça, là, innocemment, et ça se termine toujours par la conquête du monde. Pourtant, j'ai bien fermé mon cerveau à toute tentative d'accès non autorisé, mais ce machin ne s'est pas gêné pour rentrer par une porte dérobée. C'est pas gentil.

(Sinon, à propos de choses inopportunes qui sont pénibles, l'orage m'a réveillée cette nuit.)

DiSordEr

Disorder	Rating
Paranoid:	Moderate
Schizoid:	Low
Schizotypal:	Low
Antisocial:	Low
Borderline:	Low
Histrionic:	Low
Narcissistic:	Low
Avoidant:	Moderate
Dependent:	Moderate
Obsessive-Compulsive:	Moderate
-- Tu veux faire le test?! --

(vu chez Merriadoc)

Tous à Olympie, Athènes, 2004

C'est quand que ça se termine, les jeux olympiques?
Bah, juste une question comme ça, c'est pas que j'aime pas hein, ces sportifs du monde entier qui se la jouent dans l'arène, mais le 24/24, c'est quand même super gavant.
D'abord les commentaires franchouillards et chauvinissimes, on s'en priverait bien. Ensuite, j'ai rien contre les gens qui font du sport, mais bon, les voir à la télé avec leur fausse sueur, tout ça, ça ne me touche pas du tout. J'imagine l'odeur de transpiration internationale, beurk, ça donne pas envie du tout (déjà j'ai du mal avec l'odeur de mon propre mec quand ça lui péte de faire 3 fois le tour du pâté de maisons à toute vitesse, alors les autres, hein...)
Je ne regarde pas hein, mais je suis quand même obligée de supporter les commentaires parce que chez moi, y'a des gens qui regardent. Je ne veux dénoncer personne non plus, je ne donne pas de nom. Déjà, je trouve que supporter l'air crétin de Gérard Holtz, c'est quand même fort. Après, on a un petit peu l'impression d'être un petit peu comme lui: lobotomisé.
Et toute cette pub là, ça m'agace à un degré.
Là en ce moment, il parait qu'il y a une épreuve de gymnastique très intéressante. Sans doute parce qu'il y a des français pas trop nuls. Les commentateurs de la 2, ils s'en tapent des namibiens ou des sud-coréens. Ce qui les intéresse, c'est quand il y a des français qui jouent.Même si ils terminent derniers, ils s'en foutent, hein. Comme ça ils ont quelque chose à dire.
Ah, aussi, cet esprit de compétition. Vous me direz, c'est plutôt normal, c'est du sport. C'est quand même dans la nature humaine de se battre pour des petites médailles, jugés par des types en costard qui se la pétent à donf les manettes, et hop carton rouge mon pote désolé t'assures pas, t'es à chier, retourne dans les vestiaires te rhabiller. Le JO, c'est ça: ce sont les pays genre états unis qui raflent 75% des médailles, avec les allemands et des fois les australiens. Les restes,c'est pour les petits pays pas du tout sportifs, qui sont contents quand ils gagnent une médaille, un petit peu comme la France, vous voyez? Ah j'ai oublié les russes, des fois, ils sont forts, les russes.
Ceci dit, qui nous dit qu'ils sont pas tous dopés à la ventoline ou alors à un truc indétectable qui fait courir ou nager ou sauter ou je ne sais trop quoi d'autre, plus vite plus haut plus fort (pauvre devise, ayez pitié de son âme à cette pochtronne, elle a bon dos, hein, la compétition)?? Remarque, tout est bouffé par l'argent et la politique, pour gagner ils sont prêts à tout: par exemple le pouvoir remarque un petit athléte, ils en font ce qu'ils veulent, et hop, après, médaille olympique. It's so easy so easy baby. Même moi, je suis sûre que je peux devenir championne olympique (mais j'en ai pas l'intention, je vous rassure, j'ai pas envie de passer à la télé).

Enlevez Gérard Holtz, vraiment, je peux pas. En plus ils nous remettent les types qui commentent Roland Garros comme des nazes, cette fois ils ne commentent pas le tennis, mais la boxe, ou alors le saut d'obstacles. Han, le budget de mayrde. Insupportable. Ils ne savent pas quoi dire, alors ils meublent les couillons. Ils racontent des trucs dont tout le monde se fout.Pitié, c'est quand la fin, j'en peux plus, même si ça n'a commencé qu'hier.

Tefal way of life

Alors aujourd'hui j'ai pris une grande décision qui s'imposait, celle de changer mes casseroles et leurs copines les poëles. Ouais, je ne supporte pas les poëles avec leur fond anti-adhésif complétement niqué, je me fais des mauvais plans sur les risques cancérigènes, enfin, vous voyez le genre. J'avais acheté un lot de casseroles et un autre de poëles (just call me Maïté Blog now) chez ikéa, parce que c'était pas cher, oh super, ces lots là dis donc mon chéri, on les prend? Et on les a pris.

Un lot de 3 casseroles et un autre de 2 poëles.

Au bout de 6 mois, on a jeté la petite poële et la petite casserole, on avait l'impression d'avoir fait cuire des trucs abrasifs puissance 15 milliards dedans. Et là, ce matin même, je suis allée à Monoprix, parce que vraiment, non, c'était plus possible du tout. Le reste des survivants n'était pas du tout en forme.

Figurez vous que je n'ai même pas de bouilloire pour chauffer l'eau de mon thé, du coup, ben je la fais chauffer dans une casserole. Normal. Pas original. Mais qu'est ce qu'elle est encore en train de nous raconter, hé? Bref. Je vois la casserole ikéa (appellons la Maryse). Maryse était toute rayée, on voyait le blanc en dessous du noir, toute ravagée de l'éponge scotch brite côté vert. Han la flippe. J'ai dit: Maryse, il est temps pour toi de prendre ta retraite de ma cuisine, parce que Maryse, écoute, tu me fais peur maintenant. Elle l'a plutôt bien pris. Pensant à Maryse, j'ai aussi regardé ses copines Roberte (la grande casserole) et Mouillette (la moyenne poële). Ben c'était pas mieux. Mouillette gondolait, ce qu'on faisait cuire redescendait sur les côté, le milieu était plus haut que le reste, et c'est pas top pour la grande cuisine (si si héhéhé). Roberte avait copié Maryse et comportait des signes de faiblesses non négligeables.

Hop hop Monoprix.

Hop hop nouvelle poële, nouvelles casseroles.

Chuis super fière, elle est belle ma batterie de cuisine. En plus, je les ai consciencieusement lavés comme ils disent sur le mode d'utilisation, et même que je les ai huilées après(pour la garantie, on ne sait jamais).

Je suis ressortie du magasin avec mes casseroles donc, et aussi des trucs pour mélanger dedans, parce que c'était en promotion (une sorte de raclette et une cuillère en nylon à trous). Trop magique. Après, c'est moins cool. Je suis allée au macpabon. J'ai rien mangé, c'est pas bon. Par contre, mes filles ont mangé, elles. Le menu enfant là. Avec le cadeau que tu regrettes quand ton enfant le voit. Là, ce sont des barbie tassepé. C'est top laid. La blondasse surmaquillée habillée en putasse de l'est. Avec le manteau noir pelucheux, beurk, quelle horreur. J'aurais du demander des suprise garçon, c'était des petites voitures. Dommage.

Après ce périple fort enrichissant et une halte à la fnac junior, je suis rentrée chez oim.

A peine j'ai posé les pieds dans ma grotte que l'orage éclate. Trop de bol. Un truc super violent. Même que ouais. J'ai du risquer ma vie, sortir sur le balcon pour rentrer mes plantes avant qu'elles soient inondées. Par contre, la porte-fenêtre relève de l'insalubre, elle laisse passer la flotte par en dessous. Pff. Avec des tonnes de serviettes éponges pour colmater, et ouf, mon parquet a survécu.

Après ça j'ai du nettoyer la gazinière que mon keum avait laissé en jachère pendant mes vacances. J'y ai passé au moins 1/2 heure. Argh. Immonde. J'ai beau lui dire que si il ne nettoie pas correctement, on va tous attraper la petite vérole, ou bien encore la mixomatose. Mais lui, il rigole et s'en fout. Et c'est kiki nettoie la crasse incrustée depuis des millénaires que même Nostradamus a pu prédire des trucs dedans? C'est pas lui, oh non non. Il passe un coup d'éponge enduite de paic citron pour se donner bonne conscience. Portanaouak cuisine room. Je crois que je vais étiquetter les produits nettoyants. Ptêtre qu'il n'arrive pas bien à lire, aussi.

Et surtout qu'il n'en arrive pas à saloper mes nouvelles casseroles, il risque de devoir avaler une éponge sans mâcher.

Non mais.

Pin pignon

Des fois, je me fais peur.
Je suis devant un formulaire,et je le remplis. Bon ça va, faut pas déconner non plus, je ne remplis pas encore les trucs genre convention obsèques, enlarge your péniche, gagnez une croisière sur le nil avec des concerts d'Hervé Vilard, 3 kg de café pour le prix de 1, maigrissez de la moitié de votre poids en 1 semaine etc.. Non, pas encore. J'ai pas 85 ans non plus (presque).

Mais je suis sensible à l'opération menée par guigoz. En fait, ils se proposent pour chaque naissance de remplanter un arbre dans une forêt française. Mais ton petit bébé à toi que tu aimes, il faut qu'il remplisse son formulaire pour avoir droit à son petit arbre avec son petit nom dessus. Et vu qu'il est bien trop petit pour le faire, et ben c'est toi sa maman (ou son papa, ça dépend des fois)qui prend ton petit stylo ou ton petit clavier, et tu remplis le formulaire.

Là ma fille (bientôt 2 ans, donc plus tout à fait un bébé non plus) vient de recevoir son certificat de parrainage: elle a de la chance, elle parraine un pin pignon dans le Var, dans la forêt domaniale des Maures près du Muy . C'est pas loin, le Var, déjà. Elle en a de la chance, si ça se trouve, on va être obligés de partir dans le var en vacances pour que ma fille aille méditer au pied de son petit pin pignon( comme cuilà )que dessus y'a un panneau avec son nom (en espérant que le petit arbre ne soit pas incendié d'ici là). Comment c'est mignon, mais bon, c'est loin le Var quand même. ça laisse rêveur, quelque part. Je me dis que si on avait planté un arbre pour ma naissance, cet arbre aurait 30 ans aujourd'hui. 30 ans, c'est jeune pour un arbre, n'empêche.




Un bébé, un arbre

Bzzzz bzzzz

Les moustiques,c'est le mal.
Enfin les maux.

Je ne sais pas si je vais pouvoir parvenir au bout de ce post tellement ces bestioles féroces m'ont attaquée et ça gratte à un degré, comment c'est pas permis.Cette nuit, y'en a un qui devait être encore plus vicieux que les autres: il m'a piquée sur le gros orteil. Juste sur la joignure, là, vous voyez? Ben là ça gratte sa race, j'ai cru que je n'allais jamais me rendormir.Je dormais, et cette créature en a profité. Et c'est sans compter tous ses copains qui se sont joints à la fête et qui m'ont décorée de pustules rouges qui démangent ,et c'est insupportable.
Oui, insupportable.
Cette chose avec des ailes,moche, au regard glauque voire absent, a pour unique objectif de faire chier le monde le plus possible. Il se dit: "tiens, si j'allais faire pikpik sur celle-là, tout de suite maintenant? J'en ai envie, et puis ma vie est tellement morne, ça fait 15 ans que je ne suis pas parti en vacances, et elle, elle a une once de bronzage". L'enfoiré. Si je le vois, je lui fais sa fête. Je vais commencer par aller chez champion acheter des trucs Raid qui font fuir les moustiques, le pire des insectes qui piquent.Déjà, ça risque de le calmer dans sa joie, à lui.
Et le pire, c'est qu'il a des potes. Les puces. Elles ne valent pas mieux, mouajdi. Des frustrées de la laïfe, des parasites pire que les hommes politiques. Non contentes de cohabiter sur des animaux de compagnie, il leur faut toujours plus, elles viennent aussi piquer les peaux épilées. C'est aussi pour ça que je me dis: je n'aurais pas de chien. Les chiens, ce sont des réservoirs à puces. Je n'aurais jamais de marais aussi. Ce sont des réservoirs à moustiques. Qu'est ce que c'est con, un moustique: ça aime les espaces d'eau vaseuse et puants, et surtout, ça aime la lumière. C'est attiré par les halogènes, par exemple.
J'ai un halogène, tiens.

Tant pis pour ta gueule, le moustique vicieux et frustré.

Saint Alphonse

SAINT ALPHONSE de LIGUORI
Docteur de l'Église (amen)
(1696-1787)
(ola hé bé, ça fait un bail!)



Saint Alphonse de Liguori naquit près de Naples (dans le sud de l'Italie, par là).
Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans (sans doute une personne à haut coefficient intellectuel), il embrassa la carrière d'avocat. Pendant les dix années qu'il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait chrétien. Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents; "O monde! s'écria-t-il, désormais je te connais; tu ne m'auras plus." (ça lui a fait mal d'ailleurs, car avocat était une profession qui lui convenait tout à fait, d'après sa soeur)


Peu après, il entendit une voix lui dire: "Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier..."( et bé, le pauvre a du avoir peur). Aussitôt il répondit, fondant en larmes: "O Dieu! Me voici, faites de moi ce qu'il Vous plaira."(ah ben non finalement, il n'a pas eu peur). Aussitôt Alphonse va déposer à l'église de la Sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend bientôt l'habit ecclésiastique, fait ses études de théologie, et au bout de trois ans reçoit le sacerdoce(hinhin). Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes; il se mêle au peuple des campagnes et s'éprend d'un amour spécial pour lui.

Bon ça suffit les conneries hein, si vous voulez lire la suite de la vie d'Alphonse, vous lisez en dessous, mais c'est pas top intéressant.
C'est vous qui voyez.

C'est alors que l'idée lui vint de fonder, pour exercer l'apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la Congrégation des Rédemptoristes. Traité d'insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme: rien ne put l'abattre ni le décourager.

Il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, et environné d'une éblouissante lumière. Aux travaux apostoliques, Alphonse joignait les travaux intellectuels, et il composa un grand nombre d'ouvrages de piété et de morale qui l'ont fait élever au rang des docteurs.

Sacré évêque, Alphonse égala par ses vertus les plus saints pontifes. Il mourut à l'âge de quatre-vingt-onze ans(vieux, donc).


Je vous avais prévenus.
C'est pas la quintessence de la chose passionnante, ce post.