Je crois que la vie de ce blog touche à sa fin... Je n'ai plus trop le temps de l'alimenter et je suppose que mes soucis de santé récurrents sont saoûlants à un degré inimaginable pour celui qui lit (et qui donc passe son chemin, comme ça le vaut bien). Je ne le supprime pas car il a fait partie intégrante de ma vie pendant cinq ans, et je ne peux oublier cette fidélité, il faut le dire. Je ne me sens plus assez à l'aise pour continuer. Ce n'est pas grave, la vie continue, la terre tourne très bien sans cet insecte, je ne suis pas triste. J'ai créé un autre blog, je donne l'adresse à qui la demande. C'est plus privé, et je me sens mieux dans ce cocon. Vous êtes tous formidables, je garde un excellent souvenir de ces années passées avec vous! Je vous embrasse.
Si Daniel Jouvavance de mes trognons périmés pouvait arrêter de m'envoyer des messages comme quoi j'ai besoin d'être sublimée, ça me rendrait très très heureuse. Je suis déjà sublimée, voyez vous (caugh caugh aoutch rrrrrrpplll). Bon d'accord, il m'appartient de le lui signaler par une désinscription bien sentie, mais en fait, j'ai plus vite fait de supprimer son message que de cliquer dessus pour parvenir à la page du "non merci je ne veux pas de tes produits pleins de parabens et autres substances cheulous".
Par contre, s'il pouvait me trouver un truc pour que je ne me tape pas de bronchites à tous vents et que je sois traînée à l'hosto de force parce que je ne puis plus respirer, ça serait très urbain de sa part. Ah il ne fait pas ça ce cher Daniel? Un truc aux plantes bien naturel qui remplace les corticoïdes, ça existe que pour les potes de Raël? N'importe quoi. Et puis qu'est ce que ça peut faire? J'ai les neurones qui grillent, de toute manière.
En vrac donc, comme élégamment précité. 1/ Ma Nounette s'est chopé un bon gros virus très dégueu à moins d'une semaine de son départ en classe de découverte. Well done ma fille. Elle tousse des bronches et surencombre ses kleenex d'une substance jaunasse foncé. Oui c'est glamour, justement je me suis reconvertie dedans. Elle a présentemment l'oeil vitreux et une irritation subnasale phosphorescente.
2/ Je suis toujours moyennement enthousiaste à cette époque de l'année, rapport à mes amies de toujours, roulement de tambour: les allergies aux pollens de bétulacées (entre autres). Mini - à qui il faudrait que je trouve un autre surnom- va imminemment subir l'assaut de ces machins invisibles qui ne se sont pas gênés pour attaquer sa reum depuis quelques semaines. Visite chez l'allergologue toujours aussi réjouissante, avec son lot d'ordonnance surblindée et de prédictions au delà de la joie ultime (des tests sont prévus en septembre, mais ça va être trop la oij sur tes bras ma loulette, et en plus, ton frère aussi va y avoir droit)(bouhouhouh).
3/ Je suis d'une connerie inimaginable, je n'ai pas renouvelé ma demande de mi-temps. Oulà ça va être beau l'année prochaine (je me laisse pousser les cernes). Je commence juste à avoir une organisation de vie correcte (en MARS), j'ai comme qui dirait pas un super pressentiment.
4/ On a visité un apnpartement. Jamais vu une couleur de salon si laide (jaune vieux poussin, le tout en crépi tu poses ta main, c'est l'entaille direct). Par contre l'agent immobilier n'était pas dégueu à regarder hein.
5/Mes élèves ont dansé comme des piquets ce matin. Plus raides, pas possible. Par contre, ça ricanait bien derrière le masque. En plus, deux sont venus avec la varicelle. La classe!
6/ Chonchon pose des questions existentielles à longueur de journée: - C'est quoi le répuscule? - Pourquoi il y a deux camions poubelle? - C'est écrit quoi sur la camionnette? - Et toi maman, t'es amoureux de papa? - Pourquoi il n'y a pas de rails là? - T'as peur des fantômes toi? - Il va où le camion toupie? Il fait des travaux? - Pourquoi il y a un trou dans le trottoir? etc etc etc
7/ Je n'aurais jamais cru que le docteur House pouvait.... Du coup j'ai du regarder cinq épisodes de plus.
Sur ce, bon week-end. J'ai prévu d'aller voir "le petit chat curieux" demain avec Chonchon. J'espère pouvoir suivre l'intrigue!
Oh il est tout petit, tout mimi, mais ça ne va pas durer. Voyez le machin blanc au milieu? Ben pour l'instant, le baobab nouveau-né, c'est ça. Gnaaaahahahahahaaaaaa! Quelle surprise ce matin en voyant que quelques graines avaient germé, les enfants étaient tout contents de voir ça et ont mis les rations doubles pour arroser leur petite plante. Pour celles et ceux que cet arbre intéresse(nt?) (rah le vieux doute), j'ai trouvé les graines ici.
On a commencé un petit cahier de "sciences", ça va encore être un sacré boulot étant donné que j'en ai au moins un (personne n'est visé, sauf que pour certains, la place au fond près du radiateur est déjà de mise en maternelle)(comment je vais le répéter à Vaxier Cardos, ça va être vite fait) qui n'a rien écouté et qui s'est fait un malin plaisir de tout commencer par l'envers.
Pffffffft, si son baobab pousse à l'envers, ils vont être obligés de le refiler au musée d'histoire naturelle, comme "spécimen unique de baobab inversé, baobabus inversum". Mouarf.
Heure de la cantine. Je suis assise sur un des bancs du coin regroupement, dans la classe. Je ne m'assieds jamais là d'habitude, mais bon, me voilà posée là maintenant. J'aide les enfants qui déjeunent à la maison à mettre leurs manteaux. Trois ou quatres petits m'embrassent sur la joue. Hé, je leur ai rien demandé moi, chuis parfaitement insensible comme personne, mais qu'est ce qu'ils ont aujourd'hui les gosses, nan mais je vous jure! Bref, ils sont plein d'affection et d'entrain, et je trouve ça un peu mignon. Et là, au moment où je m'y attends le moins, un petit tout timide me balbutie ces quelques mots: "Et moi, maicresse, je peux aussi te faire un bisou?"
Haaaaaaaaaaaan!! Là pour le coup, c'était trooooop mignon. Ten points même! Bon ton bisou, il était un peu baveux mais bon, la maîtresse te pardonne.
Le lendemain. Un élève a dit à sa maman qu'il était fatigué, que la maîtresse l'avait fait trop travailler. Bah oui, mon p'tit, la maîtresse pense que le séprident a raison, cravailler plus pour gagner plus, ça commence dès la maternelle, très très important. Cet après-midi là, trois s'endormiront comme de grosses patates pendant le temps calme (j'avais commandité exeuprès la mouche tsé tsé pour avoir la paix)(bingo!).
Je répète toute seule ma chorégraphie pour la danse du carnaval. Oué, toute seule dans mon salon, super funky. On dirait que je fixe le néant en agitant convulsivement mes membres, c'est d'un artistique inimaginable. Tiens sinon, personne n'a jamais planté de graine de baobab? Moi, si. Lundi dernier. Super de voir des gamins de quatre ans se muscler les doigts sur le pulvérisateur pour arroser leur baobab. Tout ce que je dis, c'est que si ça prend, les parents trouveront ça beaucoup moins "original" et "super idée Alix!" quand ils devront rapporter chez eux une plante d'un mètre de haut.
En fait, je crois que j'aime mon boulot, quand j'oublie les circulaires ministérielles, je me sens farpaitement bien.
tous dans le même panier (surtout avec Vincent Elbaz)
Bon là tout de suite présentement, je vous aurais bien fait une dissertation un peu existentielle sur le printemps, mais en fait ce matin, il faisait une température polaire, donc bon, pour le retour des beaux jours, je m'abstiendrais. Qu'on ne m'attribue pas cette faute. D'autres, oui, carrément.
What's new? Malheureusement, j'ai l'impression que je ne me suis pas endormie pendant 4 ans et que par magie Sarkro Ier se serait évaporé pour diriger une filiale du mouvement raëlien. Non? Rha le monde est trop injuste. Je l'avais bien remarqué, mais le constater concrétement, c'est autre chose.
Bref.
J'ai un eee pc maintenant, c'est mon joujou, il n'y a que moi qui ai le droit de poser mes gros doigts dessus, sinon, plaf, ça part, incontrôlable. Je pense faire un bilan sanguin qui révélerait une mutation quelconque dans mes gènes (x men et le soulèvement des lycans, à côté, c'est de la pure gnognotte, autant vous le dire tout de suite). Bon certes cette information est à mettre dans les moins intéressantes de l'année 2009, qui a pourtant débuté sur les chapeaux de roue, avec les réformes bidonissimes du vogernement français, qui gère les crises comme moi la cuisson des coquillettes cuisson rapide. Nan mais j'ai pensé pendant un moment m'exiler là où il ne neige jamais, puis j'ai ensuite pensé que quoiqu'on en dise, l'herbe n'est jamais plus verte ailleurs. What a pity. C'est comme si magiquement je me transformationnais en femme d'un césarisé POUR DE VRAI, nan mais le truc de malade. Rien que d'y penser, j'en frissonne.
Sinon, j'avais envie de dire, totalement hors propos mais on s'en fout, après tout: ne jamais dire jamais. Brève étude de cette locution qui ne veut rien dire si on la prend au mot. Mais tout a une signification en ce bas monde... Je crois en la destinée (pas fatale, contrairement à ce que disait Bourvil), on ne peut pas tout maîtriser en toutes circonstances. Et parfois, la vie, elle ne se laisse pas commander, et je peux vous dire une chose, c'est qu'elle n'est pas tendre, certes, réserve autant de bonnes que de mauvaises surprises, certes, mais tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on ne sait pas grand chose, et encore moins de la manière dont demain sera fait.
Nan je ne suis pas philosophe, pas vrai. Je pense, donc je suis, c'est Descartes qui le dit, tout nu dans son fauteuil, près de la cheminée, son chien à ses pieds (private joke).
Je suis fan de musique. Pourtant, je suis bien incapable d'en jouer. Un peu de flûte à bec (j'ai fait le conservatoire attation). Ah si, les trois poules version S&M, mais quand je joue, je n'entends que les gens qui rigolent, va savoir pourquoi. Par contre, j'en écoute tous les jours, je ne peux pas vivre sans. Enfin si, soyons relatifs, mais je serais pas moi-même si je n'avais pas ma dose quotidienne. J'en écoute toute la journée, que ce soit sur l'ordi ou bien sur ma chaîne hifaï. J'ai de la chance d'habiter dans un petit appart, le son se répercute sur les murs plus vite, super effet et oui messieurs dames. Et l'été, vu qu'on essaie dans la mesure du possible de vivre les fenêtres ouvertes, sinon 1/ça pue le renfermé 2/ on a trop chaud, les voisins profitent aussi. Ils ne se sont jamais plaints. J'écoute un peu de tout, je pense avoir des goûts assez éclectiques, il m'arrive même de retomber avec plaisir dans mes anciens albums de metal (là je mets le casque, j'éduque mes enfants à la variété, mais il n'en demeure pas moins que leurs frêles oreilles ne sont pas prêtes)(non négociable). Bon j'ai bien entendu Chonchon chanter dans la voiture "Ma'ter ma'ter" avec l'accent (la cassette est dans l'auto radio pourri)(Gillou, j'ai toujours la compil que tu m'avais faite à la fac avec RATM, Clawfinger, Skid Row tout ça)(personne ne rigole là j'espère) .
J'écoute peu de variété française, parce que ça me gonfle, quoique j'aime bien ce titre de Zazie par exemple. Mais voilà, la variété, on en a tellement bouffé que maintenant ça me gave. Voilà ce que c'est d'avoir vécu dans une maison où on te repasse Pierre Bachelet en boucle (en alternance avec Pavarotti). Bon ok, mon père écoutait les Beatles aussi, et ça j'en ai écouté encore et encore dès que j'eusse passé ma période Goldman et posters de Patrick Bruel au dessus du lit genre ça efface les boutus d'acné et fait rêver de Patrick Fiori par anticipation.
Je ne pense pas que mes parents m'aient fourni une culture musicale, j'ai pioché comme j'ai pu dans les disques deci delà. Et à l'adolescence, tout a basculé. D'abord mon oncle m'a fait découvrir Ted Nugent, Whitesnake, Led Zeppelin et quelques groupes dont j'ai oublié le nom. C'est là que j'ai appris que mon propre père qui ne jure que par des chanteurs hautement ringards écoutait Alice Cooper dans les 70's. La classe, dad. Puis j'ai découvert Scorpions et Guns 'n Roses. Han la vache, pour moi c'était la claque ça, un truc de malade. Puis progressivement, j'ai élargi mon champ. J'ai bien aimé aller aux tréfonds du thrash metal. D'ailleurs impossible de me calmer à l'époque. Quoique la phase veste à patchs, avec le recul, ça me fait bien marrer.
Remarque j'aime à nouveau faire des expériences tympaniques extrêmes:
Mouarf.
Bon cette note se termine en queue de poisson car 1/ j'ai commencé à l'écrire au moins d'août. 2/ j'ai passé 3/4 de mes vacances avec 38° (et la mixomatose chronique des plus sexy, je t'aurais croisé n'importe quelle bombe que j'aurais pu le flasher cash avec mon scanner yeux rouges integré) et une fatigue insensée , qu'on aurait dit mamie qui n'a pas le courage de faire son patchwork tellement ses yeux se ferment tout seuls. 3/Mini s'est chopé une double otite, un truc à se taper la tête par terre. 4/Chonchon est un pot de colle, d'ailleurs pour ne pas trop s'éloigner, il apporte ses camions pompiers sonores dans mon lit.
* si si, souvenez vous tous de m'émission culte des années 2000 avec Séverine Ferrer. Ayé? Vous visualisez? Mouhahahahaha.
Pour une fois que j'étais motivée pour me peser (pas fait depuis juin 2007)(je devrais pourtant au vu des dernières photos top ratées prises par un papa lors de la sortie à la Poste avec mes élèves -en plus j'ai une raie sur le côté pas très esthétique voire top moche selon le point de vue à partir duquel on se place), c'est fort dommage. En effet, ma balance vient de mourur des piles, sans doute d'avoir trop pesé les 13kg maxi de Chonchon quinze fois par jour. Cet enfant en a pourtant rien à cirer de sa ligne, qu'il a fort parfaite d'ailleurs. Sa propre mère, quant à elle, n'a pas de ligne du tout et même pas une balance pour mesurer l'extrême largesse de ses formes corporelles. Quel dommage, mais non en fait, même pas.
C'est une vérité (je suis nulle en figures de style)(contrairement à mes prouesses artistiques sur verglas, je ne maîtrise pas le vocabulaire technique, je ne pourrais jamais commenter la danse sur glace ou le combiné nordique sur france 3).
Déjà le temps va trop vite, surtout quand on s'aperçoit que son dernier-né parle mieux en public qu'un certain séprident de la pérublique. Tiens d'ailleurs, justement, tout à l'heure j'ai vu une photo de Larcla Crazokzy qui posait pour Gala (ou point de vue images du monde, je ne sais plus). Heureusement que j'étais assise, que j'avais lavé mes dents, puisque j'étais dans la salle d'attente du dentiste et qu'arriver en refoulant du goulot, ce n'est pas bien agréable pour le type en face qui regarde ta bouche comme toi tu ne l'as jamais vue. Bref, j'ai donc vu cette photo, et même si j'ai tourné vite fait bien fait la page pour lire un article très intéressant sur comment perdre 5kg avant la dinde pascale, il n'en demeure pas moins que j'ai été fort abasourdie par tant de mochitude soudaine. C'est que je la trouvais plus jolie, avant. Maintenant qu'elle a épousé un pervers narcissique tendance paranoïde, j'ai du mal à ne pas y penser à chaque fois que je passe devant les affichages géants des couvertures de magazines people en passant devant le relay.
Voici donc une parenthèse fort enrichissante sur le être et le paraître et sur la manipulation que cela entraîne. Ce sont les vacances demain, je crie OUF, j'ai l'impression que mes neurones se déglinguent et que je ne suis pas capable d'enchaîner deux phrases intelligentes. Parfois, même pas une, mais c'est un truc de malade, on dirait que je régresse. Mais non voyons, c'est un dommage collatéral logique de toutes les réformes potentielles de notre vougernement sur mon pauvre petit cerveau débordé qui ne demande qu'un "réveille-toi, VITE". En guise de protestation, j'ai refusé de transmettre mon planning annuel de mes 54 heures (conseils de cycle, de maîtres, d'école, formations pédagogique, aide personnalisée) à mon supérieur hiérarchique, qui, sans aucun doute, me le fera remarquer dès que possible. Mais comme je ne considère pas le remplissage de paperasses comme un élément fondamental de mon métier... Tout ça me gave. C'est normal de passer trois heures en réunion en deux jours? Tu m'étonnes qu'il y ait les bonbonnes qui périclitent après, c'est totalement dément tout ça.
J'exagère si peu. Heureusement que mes enfants sont merveilleux. Tous les jours, sauf quand je dois les presser le matin parce qu'ils comparent la taille de leurs céréales et comptent les copeaux de chocolat. Grrr.
Nounette écrit des bandes dessinées: où trouve t'elle toute cette imagination? "J'aime écrire, dit-elle, c'est la chose que je préfère faire!" Moi qui croyais que c'était manger des m&m's en regardant passivement les zouzous, je suis surprise voyez vous. Mini, malgré ses difficultés, a une envie d'apprendre folle. Elle ne se lasse jamais dans l'effort, même si elle râle parfois. Elle est plutôt patiente, toujours volontaire, c'est un régal. Pour la récompenser, je lui ai offert une nouvelle poupée. C'est malin, me voilà grand mamie de sextuplés. Chonchon adore l'école. Mais pas trop. Il n'a pas sa langue dans sa poche et mémorise toutes les comptines. Sa préférée? La souris verte, à cause des trois petites crottes. Il ambitionne de devenir pompier, mais un pompier hyper spécial qui serait capable de conduire tous les engins possibles et imaginables (à commencer par son héros le camion poubelle super indestrucible over power qui en plus protège la nature, les animaux, surtout).
Sinon, en rien à voir, je tiens à dire que le réveil simulateur d'aube donné avec les points cadal champion est tout pourri, la radio braille ou se tait, les bruits de la nature sonnent faux (la mouette: wall-e qui se noie). Evitez-le, puisque pour moi en tout cas, c'est trop tard, je me sens obligée de m'en servir quand même.
There you are right in front of me, A brand new day sunrise over sea. No longer my cup half empty cause there you are, You and your mum in front of me, in front of me.
Aujourd'hui, il fait froid dehors et chaud à l'intérieur. J'aime ces grands machins au grand coeur qui savent si bien (m')nous émouvoir. J'écoute ce morceau tous les matins et ça m'accompagne toute la journée (vous savez, le tamtamtam dadadam, ce rythme que vous n'oubliez pas)(c'est mieux que Patrick F qui hurlasse dans vos esgourdes chez Carrouf hein).
(et oui je blogue un lundi après-midi, alors que je devrais être avec mes petits élèves, mais mon Chonchon a la varicelle, et pas qu'un peu)
Trop de codes m'embrouille l'esprit. C'est une belle invention, le code, c'est comme un secret finalement. On en cumule autant que possible, et au bout d'un moment, les petits cerveaux les expulsent tous en vrac. Et ça nous fait un beau micmac:
FAIT:
taper le code de la photocopieuse de l'école (5 chiffres) sur l'antidémarrage codé de la voiture (4 chiffres) qui hurle par bipbips stridents son désaccord, on le comprend bien d'ailleurs,
taper le code de la voiture pour payer l'essence, à la place du code de mon american express bleue visa;
taper le code de la carte bleue sur la photocopieuse, dans l'espoir inconscient que celle-ci me déverse quelques billets au lieu de me délivrer un magnifique doublon de mon calendrier prévisionnel de mes 54 heures dûes (à rendre avant le 15 décembre, toujours dans ma pochette).
Sinon: J'ai enfin reçu ma carte de syndicaliste. ça m'a rendue toute chose. J'aime bien savoir que je ne suis pas seule. Je trouve d'ailleurs que c'est une HONTE (ces propos n'engagent que moi) que ma collègue gréviste, que je soutiens à 100%, soit remplacée jeudi par une animatrice de cantine qui empeste le tabac à quinze kilomètres et qui parle aux gamins avec une condescendance certaine mélangée à de la niaiserie indubitable (je ne sais/peux pas décrire mieux). J'ai appris ça APRES avoir, pour la première fois depuis septembre, rangé impeccablement mon bureau et le radiateur le long de la fenêtre. Pas intérêt à mettre ses sales pattes dans mes affaires. Espérons qu'elle ai préparé sa classe (sic). J'ai également lu quelque part que nos chers zaminches de l'Uh Aime Pet voulaient condamner l'"abus de grève". Je me demande ce que Nikolaï Sarkrozov et Vaxier Cardos & co entendent par cette expression dont les deux mots me paraissent totalement incompatibles. Malheureusement, je crois saisir par là une certaine restriction des libertés individuelles.
Ma fille, du haut de ses six ans, elle n'y croit pas, elle en est per-sua-dée. Après cette vie-là, elle sera un éléphant. Oui, parfaitement. Et pas un éléphant en peluche qu'elle a par dizaines entières dans son lit qu'on se demande comment elle trouve la place pour dormir, mais un vrai bébé éléphant.
Et comme elle n'a pas encore tout compris de l'évolution, enfin, de la théorie de l'Evolution (à son âge j'étais persuadée que c'était Dieu qui nous avait créés avec un morceau de je ne sais quoi), elle pense qu'avant d'être dans le ventre de leur mère puis de naître, les enfants sont des singes. Elle n'en démords pas, et puis allez comprendre, vous, qu'avant d'être vous n'étiez pas. Elle affirme donc que son frère était un singe quand elle-même était bébé.
On sait bien qu'un pingouin ressemble à ça, mais qu'importe. Ils sont mignons, on dirait qu'ils dansent. D'ailleurs, ça fait une semaine qu'ils pendent lamentablement sur la corde à linge en attendant que je les accroche au mur. Mais je voulais d'abord qu'on leur trouve un p'tit nom, à chacun. Mais oui voyons, je suis dans un état tout à fait normal. Faut dire que je passe du temps avec des gamins de quatre ans qui sont morts de rire quand ils entendent le mot caca. Forcément, ça me limite le potentiel. Et puis j'ai mal à une dent, ça finit par me porter au cerveau, surtout que ça fait trois semaines que ça dure. Remarquez ça ne m'empêche pas de manger, c'est le principal.
Je ne sais pas très bien si le peu de notes écrites sur ce blog ces derniers temps m'afflige ou pas. Je n'y passe que très peu de temps, et je n'arrive pas à suivre ceux que je lisais quotidiennement il y a de ça quelques mois. Pourtant, il s'en passe des choses (entre deux bronchites et une gastro, je crois qu'on peut trouver des trucs intéressants)(enfin, je crois). Ah si, il m'est arrivé un truc de malade pendant les vacances, quelqu'un m'a malencontreusement posé assez violemment une pompe de ski sur le mollet, depuis j'ai un hématome qui a la taille de la Mer Méditerranée (oui, j'ai le mollet large). Ah oui, je n'ai pas eu de bronchite depuis le 15 décembre, un mois, chuis trop contente.
A l'école, ça se passe plutôt bien, j'essaie un minimum de me remettre en question deux trois minutes dans le mois, et là j'ai vraiment l'impression que j'ai des progrès à faire à tous les niveaux. Je pense être plutôt douée point de vue relations humaines diverses et variées (cela se mesure à la quantité de chocolats reçus entre le 15 décembre et le 15 janvier). Je vais peut-être redemander un mi-temps, même si c'est très nul sur le plan financier. Déjà parce j'ai tendance à attraper tous les microbes qui passent et à les refiler à mon entière maisonnée (fausse raison)(raaaah) et ensuite, le CP est assez difficile pour Mini, qui se tape un emploi du temps tel que je ne me vois pas assurer une classe à plein temps et pouvoir l'aider l'année prochaine comme je peux le faire cette année. Et étant donné la merveille de nouveaux programmes, les enfants sont obligés d'accumuler les notions s'ils veulent suivre à un rythme effrené que je trouve complétement dingue. Toujours le même problème qui m'agace au plus au point: le challenge "rentre dans le moule" ou celui de "le mien il est plus mieux il fera polytechnique", justement moi qui déteste la compétition, c'est pas de bol. J'assure le soutien dans ma classe, mais on fait des trucs super cool genre des playmaïs, essayez ce machin, vous l'adopterez.
Et puis on est à la limite de la fermeture de classe, je pense qu'on sera fixées prochainement, mais avec une moyenne de 23 élèves/classe, je pense que ça sent un peu le sapin. Et vu que c'est moi la dernière arrivée, c'est par conséquent moi qui dégage la première. Je suis mitigée quant à la peine que ça me fait...
La société de Nikolaï Sarkrozov ne va pas sur ses beaux jours pour les petites gens et aussi pour nos enfants. Moi qui justement avait envie de tenter d'avoir des jumeaux l'année prochaine (hum), je vais être obligée d'oublier. Tous les jours, il va nous en trouver une bien bonne, bien présentée pour que personne n'ose protester, mais que ça va mal finir.
Du coup, je regarde Kaamelott en boucle, pendant que je ricane et que j'admire le faciès d'Alexandre Astier, je n'ai pas de nausées permanentes sur la folie du monde.
