29 juin 2005

presque

A la fin de la semaine (enfin presque), je terminerai ma 15ème semaine. Soit trois mois et demi. J'enfle à vue d'oeil et on peut dire aussi que la chaleur n'arrange rien. Enfin, je rentre toujours dans mes habits hein, ouf, même si j'ai été obligée de me commander des culottes couvrantes à la redoute. OH ne rigolez pas hein, c'est pas gentil. Mais si voyons, je suis toujours un modèle d'élégance et de raffinement, et aussi de patience et d'infinie douceur (c'est une affirmation).





Non non non, n'en croyez rien, je ne vais pas accoucher imminemment, il me reste encore 5 mois 1/2 à tirer. Sans compter que je retravaille à partir du 1er septembre, que mon congé maternité commence officiellement le 23 octobre, et que mon ventre atteint déjà des proportions plus que raisonnables (ceux ou celles qui diront que le bébé se planque derrière la couche de graisse de sa mère risquent gros).
Je vous bisoute, tant que je peux me pencher.

Libellés :

27 juin 2005

monsieur le mateur épisode 2

Cette année, on a de la chance, la canicule tombe en plein mois de juin. Moi qui justement me languissais de la voir apparaître, pressée de défaillir devant le mercure du thermomètre qui s'affole dans son conduit là (ben quoi, je ne sais pas comment ça s'appelle, et la chaleur liquéfie mes neurones). Bref, ça fait presque deux semaines maintenant que je me traîne, affaiblie par un soleil de plomb, allant même jusqu'à prier pour un orage (non pas prier, faut pas déconner, supplier on va dire plutôt). Il fait lourd, et comme le dit Baudelaire, le ciel me pèse comme un couvercle, limite il s'assoit sur ma poitrine et cherche avec ses petites mains cruelles et invisibles à m'étouffer. Enceinte l'été, plus jamais. Les doigts, les mains, les pieds, les chevilles qui enflent, il faut bien avouer que je me sens sexy en diable et prête à aller séduire le premier maître-nageur que je croiserai. Mais oui, bien sûr.

Bref, toute cette petite introduction m'amène à ma fabuleuse journée de samedi dernier (le 25 juin, donc, je préfère l'écrire, au cas-où). Ce jour était dédié aux enfants puisqu'avait lieu la fête de l'école maternelle. Je ne sais pas encore comment j'ai survécu à cette journée, surtout la matinée, qui m'a semblée aussi longue et monotone qu'un discours de raffarin (oui je sais c'est nul, mais ça me fait plaisir). On arrive donc vers 10h ce jour-là, il faisait encore une chaleur torride malgré l'horaire matinal, super lourd et sans brise aucune. Je suffoquais à peine sortie de mon home sweet home. Dans la cour de l'école, mal foutue, entre nous soit dit, avaient été disposés les jeux pour les enfants. Je passerai le fait qu'il fallait payer 50 cts pour que ton môme pêche à la ligne un jouet en plastique made in hong kong, plus vite cassé que fabriqué.
Pendant que mon chéri s'occupait d'une pêche sans eau et trichait en permettant aux gamins de jouer sans tickets (ouh que c'est mal), j'avais trouvé refuge sur un muret ombragé avec Mini, qui supporte la chaleur aussi bien que moi.

Evidemment, étant donnée ma mésaventure de l'année dernière, je ne mis point de décolleté, mais cela n'a apparemment pas empêché la personne visqueuse et gluante qui nous sert de maire de venir reluquer ma poitrine opulente. Sous le prétexte fallacieux de se faire voir du monde (enfin, de ses administrés), il ne manque aucune occasion de venir parler aux gens, même ceux qui semblent l'éviter comme la peste. Accompagné de toute sa clique (dont un vêtu comme en plein hiver), il souriait à qui mieux-mieux à la foule, balançait un petit mot à chacun. Genre. C'est pas un super héros hein, c'est juste un maire qui se la pète et surtout qui a les idées mal orientées, et ça se voit. J'en ai marre de servir de point de mirre pour ses yeux pervers, j'ai rien fait pour.

Je propose donc que la prochaine kermesse se déroule au moins de février.

24 juin 2005

angel vous parle

En réponse à a n g e l



1 comment butes-tu les moustiques?
Je leur explose leur face quand il bzzbzzent dans mes noreilles. Avec les mains. Cash. Clac.

2 simple, double ou triple?
Triple quand il s'agit de glace,de sorbet, de crème glacée. Sinon, un simple, ça suffit, merci.

3 la vie la mort les vaches, oui mais toi?
Je ne mange pas les vaches, c'est toujours ça de gagné. Sinon la mort, elle attend, et la vie pourrait juste faire qu'il fasse moins chaud.

4 quel rayon?
Rayon frais (les frigidaires à yaourts, j'aime)

5 cite quelqu'un que tu trouves médiocre, voire pourri des fesses (sauf moi, sinon, baffe!)
Béni soit les simples d'esprit...Nan, je déconne. On va dire ma grand-mère, tiens.

6 faim bordel, mais de quoi?
Faim d'amour (ah non, j'ai promis de ne plus être niaise).Faim de bon pain avec de la confiture de framboises.

7 un mot pas joli mais qui fait plaisir à dire
Putain de merde

8 qu'est ce que tu vois?
Mon désordre de bureau, pourquoi?

9 tout(e) seul(e) sur une île déserte...
Avec Depeche Mode.

10 un navet, un qui est moisi dedans, grave
Fusion

11 un enfer?
La messe

12 un secret (bon ok après tout le monde sera au courant, mais faut savoir payer de sa personne)
J'ai été aux scouts. Et je me suis fait virer.

13 fais un bisou
Smack sploutch (oups)

14 t'as fini didon, tu te sens....
l'âme légère


Je le passe à qui a le courage par ce temps caniculaire. Il fait chaud, j'ai doublé de volume (si c'est possible), alors j'attends la fraicheur, et ensuite je reviens.

à mon tour

Combien de films par an vois-je?
Pas mal. Pas assez. Je voudrais en voir plus. Pour donner une estimation, entre 100 et 150. Enfin, j'en sais rien. D'abord je ne sais pas calculer,et ensuite je suis enceinte (donc peu fiable niveau chiffres).

Quel est le dernier dvd que j'ai bien pu voir?
Le dernier, c'est Lagaan. Welcome in Bollywodd. J'ai adoré, c'est tellement décalé, tellement bien fait. Et toutes ces chansons en hindi, ça met de bonne humeur.

Un film que j'ai vu quand j'étais petite et que j'aimerais bien revoir?
Un film que j'ai vu petite. Hum. Aucun. J'ai l'impression de n'avoir vu que des merdes. Ah si! Un film que j'ai vu au cinéma et même que je me suis planquée sous le siège, c'est "Vingt mille lieues sous les mers". Je pense que ça me plairait de le revoir en faisant ma fière.

Comment je me comporte quand je regarde un film?
Comme tout le monde, ça dépend de quel film il s'agit. S'il est pourri, je m'endors. Quoique, des fois, les films pourris m'amusent grave. Si j'ai peur, je me cache derrière des coussins (non je ne suis pas niaise) genre pour Identity, j'ai eu trop peur. Sinon j'aime pas qu'on me parle pendant un film, après je suis obligée de revenir en arrière. Bref, ça m'énerve qu'on me parle, qu'on fasse des commentaires, qu'on se sente obligé de dévoiler le fond de sa pensée. Sauf si c'est marrant, mais en plein thriller, c'est rare.

Mes 5 films préférés:
Dur de faire un choix

Pouic Pouic (avec Louis de Funès), vu 25 fois
O'Brother
Hero
Les diaboliques, de Clouzot (je ne me suis toujours pas remise du coup de la baignoire)
Love actually (ben oui, quoi?)


J'aime aussi d'autres films, de plein de genres différents (Pirates des Caraïbes, Fenêtre sur cour, les X-men, Quand les aigles attaquent avec Clint Eastwood, Farinelli, l'auberge espagnole, et d'autres, mais comme j'ai une petite mémoire rétrécie en ce moment hein..). J'en oublie, évidemment.

A qui vais je passer ce questionnaire?
A Lulu
A Paula
Parce que.

21 juin 2005

splitch

Ce matin, visite à la maternité pour l'inscription à l'accouchement. J'ai revu la sage-femme qui m'avait suivie pour Mini, elle se souvenait de moi (c'était il y a trois ans), même qu'on aurait dit que ça lui faisait plaisir de me revoir. La visite s'est donc bien passée, à part la dame psycho-rigide de la laïfe qui m'a fait son caca nerveux parce que je ne portais pas le nom de mon mari, et que mon dossier était plus compliqué. Vous comprenez, deux noms, oulàlà, c'est horrible, je ne vais pas m'en sortir (au secours, limite).
Vient le moment d'aller faire la prise de sang.
D'habitude, c'est un examen que je n'appréhende pas du tout, je n'ai pas d'angoisse liée à l'aiguille ni de terreur face au sang. Même que je regarde quand on me pique, car cela me stresse de ne pas voir ce qu'on me fait. Donc j'arrive dans l'établissement français du sang attenant à l'hôpital (je n'ai pas le sentiment de parler bien français là mais j'ai la flemme de vérifier), avec mes ordonnances et les trois énormes trousses d'échantillons et autres trucs bien commerciaux, même que j'ai biba du mois de juin dedans.
Je me fais super bien accueillir:

Première erreur: je n'ai pas d'attestation vitale, car je viens de la laisser à la maternité.

Deuxième erreur: "on ne peut pas faire les prises de sang dont l'ordonnance ne vient pas de l'hôpital" "je ne sais pas ce qu'est cet examen" (marqueurs sériques pour le dépistage de la trisomie 21 et de spina bifida).

Troisième erreur: ne pas prendre mes jambes à mon cou à partir de là maintenant.

Je n'ai pas réfléchi, et puis je me suis dit que finalement, puisque j'étais là, je pouvais bien me faire prélever un tube de sang. Mal m'en a pris. La préleveuse (appelons là comme ça, je trouve que ça fait très film d'horreur) arrive avec ses grosses jambes et son crâne lobotomisé. Oui, celle-là était stupide. J'ai souvent rencontré sur la route de mes grossesses de nombreux gens qui m'ont planté des aiguilles dans les bras, mais cette personne sus-citée gagne la palme de la plus mauvaise preneuse de sang du monde. Elle doit avoir un diplôme, ou un truc attestant qu'elle peut le faire non?
Quand on me fait une prise de sang, je regarde l'aiguille s'enfoncer et le sang s'écouler (pardon, mais fallait que je le dise). Là, j'ai été prise d'une soudaine appréhension inconsciente qui m'a fait fermer les yeux au moment où l'aiguille s'est enfoncée. Purée, ça m'a fait un mal de chien, je vous le jure, et ce n'est pas chez moi une zone sensible, le pli du coude. Ensuite, elle retire l'aiguille. Aïe. Puis enfin met une compresse sur le trou abyssal qu'elle vient de creuser dans mon bras et scotche discrétement un sparadrap que Moïse a du connaître.
Je sors de la salle.
Je fais trois pas.
Le sang gicle sous la compresse, le scotch se décolle, le sang glisse sur mon bras.
Personne n'avait réussi à me faire ça auparavant. Jamais.
Je la rappelle. Ben cette pouffiasse m'accuse de ne pas avoir assez "appuyé" sur le pansement. Elle nettoie, me pulvérise le bras en écrasant son pouce sur mon pli de coude traumatisé. Aïe. Oui, tu appuies, j'ai senti, merci. Tu peux me lâcher madame, maintenant??
Bouhouhouhouh j'ai maaaaaaaaal!
Oui, c'est ça, au revoir hein, et à jamais. Un gros bleu et tous les petits vaisseaux autour tout explosés, merci bien (euh non, pas merci, en fait).

En partant, j'ai voulu aller faire pipi (oui, encore). Je n'ai pas pu m'asseoir sur les toilettes, trop dégueu. C'est un critère fondamental quand à la bonne tenue d'un établissement, quel qu'il soit. Faut toujours aller aux vécé d'abord, toujours.

Libellés :

20 juin 2005

comme un ouragan

Comme tous les matins, je me réveille avec le rhume des foins.
Cette allergie du nez qui vous fait éternuer, couler des naseaux et respirer de travers.
Comme tous les matins, je me mouche dans ce petit écrin de papier que j'ai mis dans la poussette en prévision de mes fuites nasales.
Comme d'habitude, cela m'arrive même plusieurs fois, de me moucher.
Oh c'est bizarre, ce matin, le mouchoir sent le menthol!
C'est étrange, mais dans mon monde, rien ne m'étonne finalement, et je prends ces odeurs comme une hypersensibilité olfactive de femme enceinte.
Après une heure de marche, avec ma poussette, me voilà justement encore une fois avec le nez qui coule.
Heureusement j'ai mon mouchoir SOS (ouf hein)
Je le prends (dans la tablette de la poussette, juste sous ma main).
POC
Ah.
J'ai compris pourquoi MON mouchoir personnel sentait la menthe.
Même qu'il sentait le freedent.
Y'en avait un qui avait mis son chewing gum tout pourri dans MON mouchoir.
Immonde beurkasse dégoulasse personnage.
Vengeance, vengeance, mouchage au freedent= le verbe venger à conjuguer à tous les temps.


(le titre n'a rien à voir)

Libellés :

19 juin 2005

libr(a) or not libr(a)?

Hier soir j'ai connu la plus mémorable et la plus désagréable envie de faire pipi de ma vie toute entière qu'elle est passionnante. Faut dire que depuis quelques temps, je me suis transformée en vessie sur pattes, j'ai des envies pressantes au milieu de la nuit, suis obligée de me lever même. Alors que dans l'absolu je voudrais dormir, car il faut reconnaître que je suis plutôt fatiguée.
Donc hier soir, nous sommes allés dans la forêt, la angel's family et ma mienne's family aussi. Ben oui, en quête de fraîcheur nous étions, étant donnée la température extérieure. Je n'avais pas oublié mon petit pissou avant, parce qu'à force de mauvaises expériences, j'en deviens prudente. Mais bon, mal m'en a pris de boire autant, car malgré les quelques kilomètres et la transpiration, après quelques heures, l'appel de la vessie remplie s'est fait entendre. Tant que j'étais assise auprès de la table de picnic au milieu de la forêt, ça allait.

Mais plus le temps passait, plus je marchais, plus l'envie pressante s'accentuait. Au départ, ce fut fort supportable. C'est facile, il suffit de penser à autre chose. Surtout qu'à l'aller, j'avais été prise de la même envie que j'avais fini par soulager derrière deux trois ronces et un arbre compréhensif, près du chemin (on me voyait pas hein, je ne suis pas exhibo). J'aurais dû imiter cette sagesse qui m'avait soudain atteinte, mais non, j'ai passé mon chemin en gloussant. Comme un dindon oui, ce sont les dindons qui gloussent.
Donc, tout le trajet, on a pu entendre mon cri monoplaintif "j'ai enviiiiiie de faire pipiiiii", le soir tombait, le soleil se couchait, mais dans la rue après la forêt, pas l'ombre d'une cachette, absence total d'abri. Une deuxième lune aurait pu se lever ce soir là. La mienne. Ben non.
Plus je marchais, plus c'était terrible. J'avais mal au ventre. Je me retenais pour ne pas exploser. Mon ventre était dur comme les roches, et je ne pouvais rien y faire (à part faire pipi dans une poubelle publique, suggestion d'angel, à environ 2 mètres des fenêtres d'une résidence: encore faudrait-il que je puisse surélever mon derrière et tout ce qui s'en suit à cette hauteur sans qu'un liquide chaud s'échappasse de son antre).
Miraculeusement, sur notre chemin, un tout petit saule pleureur montra le bout de ses feuilles, et je me dis: quelle aubaine, des toilettes privées!
Sauf qu'à ce moment là, deux types osèrent passer à quelques centimètres. Que quelqu'un puisse allégremment contempler mon postérieur, alors que je suis dans une position peu avantageuse, sans que je puisse rien y faire, et que la possibilité de revoir cette personne à nouveau dans la rue, mais dans d'autres circonstances, ça me bloque complétement.
Finalement, j'ai rejoint mon chez moi, par la pure force de l'esprit, j'ai couru dans les escaliers, couru jusqu'aux wc, et fini par soulager avec une jouissance sans bornes ma vessie surgonflée.
Cela n'a pas empêché mon envie de se remanifester environ 3/4 d'heure plus tard, et ensuite dans la nuit donc.

Bienvenue dans le monde fabuleux de la grossesse et ses petits soucis physiologiques, c'est tellement merveilleux. Et il me reste six mois. J'imagine ce qu'un bébé de 50 cm peut faire à ma vessie.

Conclusion: je ne peux pas m'éloigner de zones couvertes par des toilettes ou de cachettes dignes de ce nom. Marcher trois kilomètres avec une envie de faire pipi pareille, c'est inhumain.

Moralité: envie pressante=pot de chambre portatif avec rideaux protecteurs intégrés.


Libellés :

16 juin 2005

soupir

Je voulais juste dire un truc: ça m'énerve les gens qui sont tout le temps dans le paraître. Que surtout tout semble lisse et sans accroc, qu'on voit dans leur vie le reflet de la perfection. Ne criez pas, je sais que ça existe. D'ailleurs à ce propos, ce sont toujours les premiers à critiquer et à vous regarder du coin de l'oeil qui justement ont le sentiment que leur existence est digne d'un copié/collé. Pourtant, non. Faut que tout rentre dans des cases, on fait rentrer ce qui cloche, comme ça, c'est beaucoup mieux de faire ressortir les trucs trop de la balle qui déchirent.

Un exemple: à l'école, y'a une mère d'élève qui m'indispose. Elle fait genre "je suis marrante" et "j'ai toujours de bons conseils à donner à tout le monde". C'est pourtant bien elle qui donnait des baffes à son fils de 3 ans et demi qui n'arrivait pas à prendre son crayon correctement. Tout dans le bien pensant et l'arrogance, limite je n'aurais pas de nausées là, ça m'en filerait direct. Le genre de personnes qui se croient indispensables au fonctionnement de la société, qui pensent que leur avis fait figure d'universalité. Beurk. Je sais que ce n'est pas gentil de se moquer, ni de casser du sucre sur le dos des gens. En fait, je pense juste que je suis radicalement différente d'elle. Si encore elle ne se la ramenait pas tout le temps hein... En plus, ce que je trouve bizarre, c'est qu'elle me parle seulement depuis qu'elle sait que je suis enceinte. Hum. Et surtout se permet de me donner des cours sur la grossesse (j'en connais un rayon uhuhuhu). J'en lève les yeux au ciel, mais intérieurement, parce que je suis polie. Si si. Ben non, je ne pourrai pas travailler jusqu'au 23 octobre madame, parce que j'ai déjà des contractions à trois mois de grossesse, donc à sept, hum. Et ui, ce sont des contractions, et pas des gaz, je pense savoir faire la différence.

Vous croyez que je suis devenue méchante et aigrie? Cela me rend triste de le penser. Je suis peut-être trop naïve, en fait, à croire en la beauté du monde (et des gens, j'y crois toujours, malgré tout) tout ça.

Et sinon je voudrais savoir pourquoi ma soeur a boulotté toutes les framboises dans le jardin (de mes parents)?



J'aurais du les manger tant qu'il était encore temps. Et courir là-bas tant qu'il en reste.

Libellés :

15 juin 2005

message pas codé

Tout lecteur assidu sait que j'ai déjà deux enfants. Deux filles. Elles sont super chou, un peu relou parfois, mais je suis très heureuse. C'est chouette les filles: au-delà du fait qu'on trouve des petites robes très jolies et les chapeaux qui vont avec hein, ce n'est pas seulement jouer à la poupée, sinon je ne serai pas devenue folle en tentant la troisième aventure. En plus, elles n'ont que 19 mois d'écart, ce n'est pas beaucoup, d'ailleurs je ne renouvellerai pas une telle expérience. LA première année, on a beau se dire qu'on a de la chance d'avoir deux minettes en parfaite santé, c'est tout de même hyper dur de gérer. Côté organisation, côté intendance, aïe aïe aïe. Maintenant ça va mieux, merci. Surtout qu'en 2003, j'avais fait mon écolo, et décidé de coudre moi-même les couches de Mini. Oh, ça m'a occupée, mais je n'y suis pas restée longtemps. Non pas que je regrette hein, pas du tout, mais quel boulot! En plus, la pauvre enfant était langée comme little Jizousse, du coup elle a gardé les fesses au plancher pendant plus d'un an. Couches lavables=maman courageuse. Moi pas courageuse, moi grosse flemmasse.

Depuis que je suis enceinte du troisième, j'entends régulièrement des remarques comme celle, entre autres, qui partirait du postulat que je préférerai avoir un garçon (mais si voyons!). Pff. Je suis franchement désolée d'entendre ce type de réplique, au XXIè siècle. Certes savoir le sexe de son bébé avant la naissance, c'est vraiment super: croyez moi, l'accouchement consiste en lui-même une émotion suffisante. Les deux fois, j'ai été ravie qu'on m'annonce que j'attendais une fille. Qu'on m'aurait annoncé un garçon, j'aurais eu la même émotion. Ce n'est pas cela qui compte. Ce que je souhaite par dessus tout, c'est que mon bébé soit en bonne santé, que tout aille pour le mieux. De toute manière, l'enfant que je porte bouleversera ma vie, qu'il(elle) soit un garçon ou une fille. Alors les prochains qui me demanderont si je préfèrerai un garçon, je les attends au tournant (ben non, j'avais pas de chien, alors je suis heureuse, vous comprenez, j'en attends un).

C'est pour cela que rien ne sera dit sur ce blog, que vous n'en saurez rien avant le mois de décembre. Ma famille lit ce blog, et je lui réserve donc la surprise.

Libellés :

13 juin 2005

en haut de l'affiche

Spectacle de fin d'année. Danse contemporaine.
Après avoir admiré non sans émotion ma nounette évoluer dans des cailloux en forme de coussins dans une ambiance ruisseau alpin, le pestacle continue.
Salle d'environ 250 personnes, comble.
Les groupes de danseurs se succèdent, tantôt avec de la musique, tantôt sans. Une ambiance particulière règne dans la salle, qui est en forme d'amphithéâtre.
Nous sommes à l'avant-dernier rang, juste au dessus de l'entrée qui mène aux coulisses.
Le dernier groupe de danseuses est sur scène. La mise en scène est lourde, on attend la suite, on se pose des questions sur le pourquoi du comment de chaque pas.
Silence de cathédrale.
Tout d'un coup


DUMBO
OOOOOOOOOOH
DUMBO TOMBéééééééé


Seuil de décibels maximum.
La salle se retourne. Les danseuses gardent leur calme. Nous nous exclaffons bruyamment tels des collégien(ne)s devant Leonardo. On essaie en vain de faire taire la triste protagoniste qui avait fait choir sa peluche fétiche 2 mètres plus bas, dont les yeux disent "pas golo pas golo*".
Ouf. Le pestacle n'a pas été interrompu. Dumbo a été retrouvé, fort heureusement, merci.



* c'est pas rigolo, voyons, veuillez stopper vos ricanements, je vous prie.

Libellés :

10 juin 2005

logomania

En surfant sur la vague, parfois, on trouve des choses absolument fascinantes. Comme ce site. Je me vois bien avec cet autocollant:




collé aux fesses (parce que je n'ai pas de voitures)(je l'ai vendue). Top design. Remarque, cela ne me garantira pas la priorité aux caisses du supermarché, ou une place assise dans le bus. J'ai un peu modifié le logo d'origine (que vous pouvez voir sur le site susmentionné), car je pense sincèremment qu'une grossesse ne se vit pas exclusivement dans le bide. Ben oui, des fois, on a les cheveux qui partent en vrille le matin car on a oublié de les coiffer. On se retrouve avec une coupe à la Desireless (voyaaaage voyaaage aussi loin que la nuit et le jouuur), ce qui nous met en émoi. Et les jambes explosées par 3 minutes de marche. Voire pire.
Pour ma part, quand je reste assise trop longtemps sur les twalettes à lire pour la énième fois le journal local, je me tape des poteaux dignes de Maïté avec une fourmilière d'Amazonie dont les habitantes ne sont pas contentes du tout. Et qui se vengent sur mes pieds.

Bon après on pourra penser que je dessine très mal, ce qui est très vrai, mais on ne me critiquera pas de manière trop virulente, parce que je suis enceinte, et que ça risquerait de me faire pleurer. Une vraie fontaine.

Libellés :

08 juin 2005

fraises+fraises=fraises

Comme toute femme enceinte qui se respecte, j'ai eu envie de fraises. Les petites fraises toutes juteuses, genre les guariguettes. Huuuuuuum. Oui, ça fait très cliché hein? Bref, hier mon chéri m'a ramené des fraises, mais elles étaient énormes et peu emballantes. Du coup, je les ai cuisinées un peu:

Un peu de sucre, un peu de crème, un peu de fromage blanc 0%, le tout mixé, avec des petites cahouètes au miel, miam, je n'ai pas eu la patience d'attendre que l'ensemble refroidisse un peu, j'en ai mangé la moitié cash (sans pitié)





Sinon, hier, on a trouvé ça:



Kézaco cette chose?


EDIT: Bidoch a trouvé la bonne réponse: il s'agit bien d'un kid smile de mc cain ayant échappé à la vigilance de Pierre Richard himself. La patate a donc fait un séjour prolongé dans le four, se faisant donc cramer grave la face. On ne le plaindra pas, d'ailleurs, regardez, il sourit toujours uhuhuh. Couillon.

Libellés :

07 juin 2005

un lion dans mon salon

Dans la jungle terrible jungle lalalala



Chez moi, j'ai un petit lion exceptionnel, un lion qui dit non. Et qui rugit aussi, des fois.
RRRROOOAAAR NON NON ROOOAAAAAAAR

Libellés :

06 juin 2005

question 12 réponse d

Trois messages dans la même journée, on croit rêver.
Là c'est un quizz. Merci à LuLu pour le lien, c'est trop bon.

Cliquez ici


Ce questionnaire hautement scientifique nécessite une connaissance de mon blog et de toutes les bêtises que j'ai pu écrire dedans (ou pas). Et puis j'aime bien le mot quizz, c'est joli, je trouve.

nombril inc.

Depuis quelques jours, je sens le bébé bouger. Faut dire que vu la largeur de son terrain de jeux, il a de la place pour s'ébattre. Cette sensation est agréable, je me sens pleinement enceinte, là, pour le coup hein. Pas encore de grands coups dans la vessie, ou dans les côtes, j'en profite. Faut dire qu'il mesure au maximum 8 cm.
Premier bébé: j'ai senti ses mouvements à 3 mois 1/2.
Deuxième bébé: vers 3 mois.
Troisième bébé: à deux mois 1/2.

Aujourd'hui j'ai reçu la bédé de capucine:




Merci a n g e l

Libellés : ,

Nan pas toi! Va t'en!

Ah les délices de la maternité! On a le bonheur d'élever ses enfants, dans la joie, l'harmonie et l'amour... Pour le moment, j'expérimente avec ma mini (2 ans et demi) les délicatesses de la crise d'opposition. Elle fait une connerie et tu l'engueules? Elle rigole. Tu l'envoies dans sa chambre pour qu'elle se calme un peu? Elle hurle à la mort, on a l'impression d'être des parents indignes qui martyrisent leur pauvre enfant qui ne demande pourtant qu'à découvrir le monde.
Dans la rue, quand on se promène, ce n'est pas la peine de vouloir être discret. On croise un passant qui a le malheur de nous rencontrer sur son chemin: soit elle se met à lui déclamer bruyamment "nan pas toi! va t'en! grr grr grr" (avec un rugissement fort réussi ma foi) soit " aaah j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur de la dame*". J'essaie de faire bonne figure, mais ce n'est pas toujours chose aisée.
Surtout que globalement, cette enfant s'obstine à parler un français plus qu'approximatif. Tout ce qu'elle dit peut comporter plusieurs sens. Par exemple: "moi pas chouchou". D'abord elle le sort telle une litanie, le répète environ 53 fois si on n'est peu mondain envers sa personne. Ca donne: "moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou moi pas chouchou...Alors vous consentez à lui répondre: mais oui mon coeur, tu n'as pas de chouchou, tu n'en as pas besoin, tu n'as pas les cheveux longs". Oh! Ne vous croyez pas débarassé pour autant, cette réplique ne semblant absolument pas la satisfaire. Elle se remet à répéter de manière hypnotique ses "pas chouchou" jusqu'à ce que décryptage voire explosion de toute sérénité atteigne son but. Voyant que la traduction ne convenait pas, il faut revoir tout depuis le début. Mais que peut bien vouloir dire "chouchou" si ce n'est la définition susproposée?
Gn?
Il faut faire vite.
Chouchou hum hum.
Han.
J'ai trouvé.
Oh tu n'as pas de CHAUSSURES? C'est ça?
Oh merci, ça a l'air bon, elle rétorque alors: moi pas chouchou, moi bo'
Han, trop facile. Tu n'as pas de chaussures, tu as des bottes.
J'ai réussi.
Mais à part moi, qui aurait compris, hein?


* apeu apeu apeu da' (littéralement)

Libellés : ,

03 juin 2005

gym tonique

Dans le genre je m'amuse avec mon appareil photo. Je précise que je suis enceinte de 2 mois et trois semaines (seulement: ça promet uhuhuh).



A gauche, je me penche bien en avant, on peut voir mes pieds en entier.
A droite, je me tiens droit, contre-plongée sur mon bide (au départ on voyait mon nombril, mais j'ai eu pitié).
Allez, on fait coucou à mes orteils maintenant!


Mais non je ne deviens pas niaise voyons!

Libellés : ,

02 juin 2005

pas rigolo du tout

Le mois de juin commence bien mal.
Oh rassurez vous, les personnes humaines de la famille ne sont pas touchées. Par contre, il est parmi les peluches de mes filles une qui n'a pas survécu. C'est triste, mais c'est ainsi. A dire vrai, au début, ma fille l'adorait, et je m'en suis fait une raison. Puis progressivement, on s'est détaché de sa salopette bleue et de ses génériques relou. On a appris à être de mauvais parents et à censurer: adieu cassettes rébarbatives. Oui, je sais, c'est mal, mais en même temps, c'est tellement mièvre et bien pensant que nous n'avons pas eu beaucoup de regrets (surtout moi). On passait notre temps à chanter un générique déformé, les gros mots nous effleurant le bout des lèvres en présence de notre descendance, cela devait ingérable. Déjà qu'on interdisait toute entrée des télétubbies, alors eux, c'est au-delà de mes forces, je ne peux pas. Désolée pour les adeptes, pardonnez moi mes péchés amen (ah non c'est pas ça uhuhuh).
Au-delà des aventures télévisuelles de Tchoupi et de son acolyte doudou, nous avons aussi les livres. J'en ai jeté un récemment, ne pouvant concevoir de passer 1/2h à réparer la chose déchirée.
Enfin tout cela pour en venir au but:








Nous avons donc le terrible regret de vous annoncer le décès de Tchoupi. La vie lui semblait tellement injuste, et triste aussi. Depuis le départ de doudou, Tchoupi avait sombré dans la dépression. Fortement traumatisé par sa malformation buccale, il a donc décidé de se pendre sur mon balcon par le sourcil. RIP.


Inspiré par Capu et Libon et aussi par la présence d'esprit bloguesque d'a n g e l ("c'est bloguable"). Merci à eux.